La hausse des prix des denrées alimentaires continue à inquiéter la population à Goma

La   population  de la ville  de Goma continue à s’inquiéter à la suite de la  hausse des prix de denrées  alimentaires  observée actuellement sur le  marché de vente  il y a presqu’un  mois, a constaté l’ACP  au terme.

Sur  terrain, a-t-on remarqué, un sac  de farine fine  de la semoule de maïs de 25 kg est passé  de 15 $  à 20 $, un sac  de du sel de 20 kg qui coutait 18 revient à 20$, tandis qu’une mesure de  farine  de maïs grains  équivalant  à 1,5kg  qui coutait  500 FC   se négocie  actuellement à 1000 FC. Quant à  la mesurette de la farine de manioc   qui valait  400 FC, elle est passée à  800 FC.

Cette  situation  qui  perturbe   le panier de la ménagère  affecte tout le monde une raison pour  nombreuse famille de manquer où mettre de la tête face à cet embarras  total,  car même  avec 12.000 FC  l’on ne sait plus se nourrir   un foyer moyen de quatre enfants journalièrement  d’une façon modeste.

Enseignant  à l’EP  Karisimbi, M. Patrick   Muhire rencontré au marché,  juge  cette situation   d’un  fait nécessitant une attention soutenue de la part des décideurs à défaut le pire risque d’arriver car, soutient-il, la hausse des biens de première nécessité est plus  dangereuse  que l’arme à feu.

Les   mamans   vendeuses  du marché  de Kahembe situé  dans la commune  de Karisimbi  à environ  un  et demi  kilomètre   du centre-ville  de Goma, expliquent  cette  hausse des  prix  par  la dépréciation   de  la monnaie  nationale  face  au dollar américain.

ACP/Kombo/KMS