La paralysie partielle des activités observées, ce lundi 30 octobre constitue une œuvre des insurgés, a déclaré le Maire Dieudonné Malere Ma-Micho au cours d’une mise au point au terme d’une tournée à travers les points chauds affectés par cette situation ressentie surtout dans la partie Nord de la ville de Goma.
Pour l’Autorité urbaine qui dit n’avoir pas été saisi officiellement par la voie administrative, les planificateurs de désordre sont passés outre mesure surtout qu’à la place d’une ville morte souhaitée par des tracts, ils se sont plutôt appris à des édifices et autres ouvrages d’intérêt public.
« Ce matin, nous avons été par un événement à la fois douloureux et malheureux car c’est depuis hier soir que nous avons été alertés par des tracts ramassés ci et là », s’est indigné le Maire Ma-Micho spécifiant que ces documents « invitaient la population à se prémunir des armes pour aller bruler, attaquer et incendier tous les bâtiments administratifs ».
Le fait que les routes ont été barricadées, des perturbée brulés sur la chaussées et circulation paralysée surtout dans la partie Nord et Ouest de la ville de Goma, prouve en suffisance qu’il s’agissait d’un groupe de des personnes mal intentionnées, s’est indigné le Maire de Goma faisant la sommation des dégâts humains et matériels enregistrés.
Outre le décès des trois personnes dont un policier, le bureau du chef de quartier Majengo a été incendié par les manifestants. A ces dégâts, il faut ajouter des pneus brulés sur la chaussée en plus des édifices publics et privés touchés par des jets des pierres incontrôlés.
Le Maire Dieudonné a ainsi ses administrés à doubler de vigilance en dénonçant tout cas suspect rappelant que personne, pour quelques raisons que ce soit, n’a le droit de saper les efforts de reconstruction consentis par le Gouvernement provincial et ses partenaires.
Tôt le matin de ce lundi, des manifestants se sont affrontés aux éléments de la Police dans les quartiers Majengo, Katoyi, Katindo et Ndosho répondant à un appel publié dans les réseaux sociaux sous prétexte qu’ils réclamaient la publication du calendrier des élections avant le 31 décembre.
A la suite de cette situation, les activités ont été partiellement paralysées et nombreux élèves de la partie effectuée n’ont pas pu se rendre à l’école. Les éléments de la Police nationale congolaise appuyés par la Police militaire se sont employés à stabiliser la situation en faisant usage des moyens mis à leur disposition notamment les grenades lacrymogènes. C’est au tour de 13 heures que la situation est redevenue à la normale ; le transport en commun ayant repris dans les quartiers affectés.
Des sources policières font état de 28 personnes arrêtées parmi les manifestants qui vont être libérés progressivement après interrogatoire. ACP/Kambale/kms