La République démocratique du Congo doit adapter les lois sur la télécommunication aux réalités actuelles, ont recommandé le weekend dernier les Défenseurs des droits de l’homme et professionnels des médias à l’issue d’une formation sur les politiques de l’internet et les stratégies de plaidoyer en ligne organisée par l’organisation Rudi internationale à Goma.
Pour la vingtaine des participants à ces assisses, le projet de loi de 2017 sur la télécommunication, les technologies de l’information et de la communication en RDC ne tiennent pas compte des changements qui s’opèrent dans ce secteur et des besoins de sécuriser les acteurs.
Pour ces derniers, il faut que le projet de loi soit adapté à la déclaration africaine des droits et libertés de l’Internet, qu’il y ait un cadre des concertations tripartites Gouvernement, entreprises des communications et consommateurs en vue de permettre à chaque citoyen un accès sécurisé à Internet en réduisant les coups de tarification et autres.
Les participants ont aboutis à cette conclusion après le constat que le cadre juridique congolais est encore pauvre sur la protection des citoyens en ligne. Et que la loi 0013/2002 le seul arsenal juridique congolais en vigueur jusque la présente encore beaucoup de lacunes car non adaptable a l’évolution de la technologie moderne.
Notons que cette formation de deux jour a été possible grâce à l’organisation Rudi international en partenariat avec CIPESA (the collaboration on international ICT police for East and Southern Africa qui croit que la clé de chaque démocratie est le fait pour tout citoyen d ‘avoir accès a l’information en temps réel et la technologie a la possibilité de renforcer la confiance entre élus et électeurs.
ACP/ Luyelo/kms