La situation humanitaire dans différents sites de déplacés en province du Nord-Kivu se révèle très préoccupante, a alerté lundi une organisation onusienne, lors du briefing tenu hebdomadairement au bureau de la mission de l’Organisation des nations unies pour la stabilisation en République Démocratique du Congo, MONUSCO/Goma.
Malgré la distribution des vivres par le Programme alimentaire mondial (PAM), les déplacés continuent à souffrir d’une carence d’eau potable accrue aggravée par une malnutrition sévère et de mauvaises conditions d’hygiènes auxquelles s’ajoute l’insécurité dans les camps, a fait observé l’Organisme.
Les personnes déplacées ne manifestent pas la volonté de retourner dans leurs milieux et la distribution des vivres se ferait de manière sélective, déplore-t-on surtout que l’enregistrement de nouveaux déplacés se poursuit dans lenteur.
Cette organisation ajoute qu’au cours de cette semaine, plusieurs élèves des camps et sites des déplacés ont été renvoyés de l’école suite au non payement de frais scolaires en dépit du fait qu’ils sont pris en charge en 50% par les quelques associations caritatives.
Au cours de cette semaine poursuit l’ONG, faute de disposer des structures sanitaires dans les camps, les déplacées se sont heurtées aux problèmes de manque des médicaments. En de cela, elles sont exposées à tout genre de maladie sans omettre les intempéries.
Néanmoins quelques kits sanitaires pour hygiène ont été rendus disponibles par une autre organisation non gouvernementale qui attribue cette situation de précarité au dégagement des certaines associations et ONGS qui œuvraient dans les camps et sites de déplacés faute financements, la plus part des bailleurs.
Pour parer contre toute éventualité, l’UNPOL a recommandé au Conseil national pour les réfugiés d’activer les démarches auprès des institutions et organisations non gouvernementales.
ACP/ISHARA/KMS