Lancement des activités de chaines de valeur agropastorales dans le corridor Sake-Masisi-Kibua

Le ministre provincial en charge de l’Agriculture, pêche et élevage, Christophe Ndibeshe,  a lancé le lundi denier les activités agropastorales au bénéfice de plus de huit  (08) mille agriculteurs et éleveurs établis dans le corridor Sake-Masisi-Kibua dans le cadre du projet  pour la stabilisation et la paix à l’Est de la RDC pour (STEP) sur financement de la banque mondiale à travers le fonds social de la République.

Des variétés des semences animales et végétales entre autre l’élevage des volailles et des chèvres pour la semence animale et 45 milles mètres linéaires de boutures de manioc à haut rendement.

Quatre vingt-huit mille deux cents (88 200) kg de semence de la pomme de terre de qualité, cinq cent-quarante 540 kg de semence de maïs et mille trois cent-soixante (1360) kg de haricots, produits par l’INERA et le SENASEM ont été rendues disponibles dans différents bassins de ce corridor, a mentionné le ministre provincial de l’Agriculture au Nord-Kivu qui a exprimé sa satisfaction pour l’entrée en exécution de ce projet avant d’appeler les bénéficiaires de ce projet.

Outre les semences et les intrants agricoles remis à la population du corridor SAKE-MASISI-KIBUA, les Fonds sociales de la République a également rendu disponibles des engins de roulants pour faciliter les déplacements des techniciens vers les zones reculées enclavées. Il s’agit de 5 véhicules de terrain Jeep et Pick up 4X4 dont 2 pour l’Inspection provinciale de l’Agriculture, Pêche et Elevage  du Nord-Kivu, un pour le SENASEM, un pour la Division provinciale de la voirie été drainange (DVDA) et un autre affecté à l’INERA en plus de dix-huit (18) motos destinées aux activités de supervision.

Pour  M. Joseph Kasiwa, chef d’antenne du Fonds social de la République en au Nord-Kivu, les bénéficiaires sont appeler à s’approprier les semences reçues en les considérant surtout comme une opportunité à exploiter. Il a signifié que des études ont été menées pour déterminer les zones agricoles productives à forte densité de cultivateurs et éleveurs avant d’annoncer la semaine prochaine le lancement des activités pour le corridor II à savoir BUTEMBO-BENI-OICHA.

De son coté, la directrice de l’INERA, Mme Kijana Nossy, s’est dit consciente du besoin de terre car pour elle il est nécessaire de produire des semences dans le Masisi mais faute de terrain, l’expérimentation des variétés distribuées sera l’affaire de la population elle-même le terrain appartenant au centre agricole pour la production des semences  « CAPSA » ayant été victime d’une spoliation.

Cette donation du Fonds social de la République a été bien accueillie par les bénéficiaires pour qui ces nouvelles variétés des semences auront certainement un impact positif sur leur rendement. Judith Mululu.