La réunion connaîtra la participation, notamment du secrétaire général de l’ONU. Ban Ki-moon, de son représentant spécial en RDC, Martin Köbler et des délégués congolais. L’information a été livrée par le porte-parole de la MONUSCO, Charles Antoine Bambara, hier mercredi 18 février à Kinshasa. C’était au cours de la vidéoconférence hebdomadaire organisée par la Mission onusienne en RDC en son quartier général de Kinshasa.

Pour lui, la réunion du Conseil de sécurité permettra aux uns et aux autres « de savoir ce que deviendrait la MONUSCO dans les tout prochains mois ». Dans son rapport présenté, le mardi 10 mars devant le Conseil de sécurité, le secrétaire général de l’ONU parle, entre autres, des progrès accomplis par la Mission onusienne en RDC dans l’exécution de son mandat ».

La MONUSCO a continué d’aider le mouvement à honorer ses engagements nationaux en vertu du Plan-cadre, indique Ban Ki-moon. Il en va, à cet effet, pour preuve l’importance du rôle de la Mission en matière de bons offices et de diplomatie discrète dans le cadre du processus électoral ».

Le rapport renseigne que la MONUSCO a continue l’aider le Mécanisme national de surveillance, à assurer le suivi, l’application et l’évaluation des engagements nationaux ». Elle a également « renforcé ses capacités en matière de conseil et de soutien au gouvernement sur la réforme du secteur de la sécurité et de la justice ».

Dans le cadre de sa mission de neutralisation des groupes armés, la MONUSCO a, en appui aux autorités nationales, mené des opérations offensives conjointes ». Cela, en vue d’empêcher les groupes armés d’étendre leur champ d’action et pour les neutraliser et les désarmer ».

D’après le rapport, la Mission onusienne en RDC « a privilégié les opérations contre les FDA, les FDLR, les PNL, les FRPI el les groupes Maï-Maï ». Par ailleurs, Ban Ki-moon rassure que « la MONUSCO continue de s’employer à assurer la protection des civils dans l’Est de la RDC, en menant des patrouilles de jour et de nuit ». Cela sans oublier « la fourniture des escortes des humanitaires et à ceux des organismes, fonds et programmes des Nations unies et des ONG ».

Le Potentiel