Le général Jean Baillot, commandant adjoint des forces de la mission des Nations Unies en République Démocratique du Congo(MONUSCO), a dit vendredi au revoir à la presse de Goma après trois ans des loyaux services rendus au pays à coté des FARDC, a constaté l’ACP sur place.
C’était autour d’un repas qu’il a bien voulu partager avec ces chevaliers de la plume et du micro, au restaurant du quartier général de cette institution de l’ONU au Congo, après un point de presse qu’il a pu animer à cette occasion au centre de presse de la même institution.
Face à la presse, cet officier supérieur des forces militaires de la MONUSCO, s’est dit reconnaissant de l’accueil et l’hospitalité de la population congolaise au Congo l’un des grands pays francophones du monde où il s’est senti très alaise dans l’interaction linguistique.
Il a loué les sacrifices et les efforts des éléments FARDC qui malgré tout ils ont démontré de quoi ils sont capables, en boutant dehors l’ennemi bien sûr avec l’accompagnement des Forces de la MONUSCO.
Il a ensuite fait savoir que, la RDC regorge d’énormes potentialités minières, agricoles et, économiques mais, a-t-il dit, la capacitation et l’équipement de ses services de sécurité reste inévitable.
Le général Jean Baillot reste optimiste quant au retour effectif de la paix en RDC, à forte raison qu’il n’y a plus d’occupation étrangère c’est-à-dire il ya eu des avancées significatives dans l’action conjointe FARDC-MONUSCO.
Pour la guerre de Beni, il a reconnu qu’elle est compliquée parce qu’elle est asymétrique, sauf qu’a-t-il souligné que la population n’a besoin que de la paix, d’où un effort doit être fait pour anéantir ces malfrats.
Il a également soutenu que l’action militaire doit être accompagnée par les actions politique et diplomatique, pour que les efforts fournis par les militaires sur terrain ne soient pas vains.
Comme bons souvenirs, le commandant adjoint des forces de la MONUSCO en RDC, a fait mention de la victoire de la coalition FARDC, Brigade d’intervention de la MONUSCO et les éléments des forces onusiennes sur le M23 à Kibati le 29/08/2013 à la grande satisfaction des populations.
A cela s’ajoute, la libération de la cité de Kiwanja par la même coalition le 29/08/2013, sans perte en vie humaine du côté de la population.
Parlant des mauvais souvenir, il a indiqué que le plus frappant demeure le massacre d’Irengeti en 2014, avant de laisser un message d’espoir aux congolais, car a- t- il conclu que la situation du Conga n’est pas très compliquée que celle enregistrée à Somalie et dans d’autres pays musulmans.
ACP/Kombo/K MS