Le maire de Goma souhaite l’inter transmission des compétences de la science dans le cadre de la Francophonie.

Le maire de la ville de Goma, représenté par le chef de bureau urbain de l’Emploi, Travail et Prévoyance Sociale, Janvier Paluku Kimuha, a plaidé vendredi 07 avril pour l’inter transmission des compétences et d’échange d’expériences dans tous les domaines surtout la science, en vue d’une coopération « gagnant-gagnant ». C’était en marge des cérémonies relatives à la journée internationale de la Francophonie célébrée le 20 mars de chaque année.
Cet Envoyé de l’Autorité urbaine a plaidé devant le Directeur délégué de l’Institut Français de Goma, Aymeric Baudot, représentant l’Ambassadeur de la France en RDC à cette manifestation, en faveur des jeunes de sa ville, de bénéficier de l’expérience dans les domaines scientifiques, technologiques, pétrochimiques, physico-spéciales et de l’industrie agro-alimentaire par le biais des bourses de stage au sein des entreprises françaises, pour qu’à leur retour au pays, puissent profiter à la nation.
Pour sa part, le Directeur délégué de l’Institut Français de Goma, Aymeric Baudot, a salué les efforts entrepris d’ors et déjà par les congolais en général et les gomatraciens en particulier, en transmettant la paix à travers leurs œuvres véhiculées dans langue Française.
« Le Français comme langue, n’appartient à personne, ni à un seul pays comme la France. Cette langue est parlée dans plusieurs pays d’Europe, au Canada et en Afrique », a indiqué le DG de l’Institut Français de Goma. Il a également fait mention de la collaboration entre son pays, la France, et certaines institutions en RDC ; entre autres l’Université de Goma, UNIGOM et l’Observatoire Volcanologique de Goma, OVG.
Prenant aussi part à la manifestation, le poète Guillaume Bukasa a démontré par des exemples bien choisis, la valeur de la langue française. « C’est un outil de communication, rapprochant les peuples, bien qu’acquis des colonisateurs, mais offrant de opportunités », a-t-il signifié avant d’ajouter que dans le concept de la Francophonie, il s’agit « d’un ensemble des valeurs diversifiées ».
Aux côtés du poète, sa condisciple, mademoiselle Lisa Bindu, poétesse à devenir, a déclamé un poème stigmatisant la vie d’une femme violée.
« Violer une femme, c’est la tuer deux fois, car la violée porte le sang de son viol sur son regard. Violer c’est une honte ; violer c’est tuer… », A-t-elle récité.
Outre cette déclamation, le public a eu droit à une scène de démonstration physique et chorégraphique de l’équipe « Nzango » composée rien que de femmes, visant leur des engraissements.
Cette manifestation qui a été organisée à la place dite « Le triangle de la Francophonie » située au croisement des routes au quartier Katindo en commune de Goma, par l’Association Internationale des maires francophones, AIMF, représentée par Alexis Zakwani, a connu la participation de 18 chefs des quartiers que forment la ville volcanique et d’autres officiels.
Créé le 20 mars 1970 à Niamey au Niger, comme Agence de coopération culturelle et technique, devenue l’Organisation Internationale de la Francophonie, est l’une des organisations influentes au monde. Elle compte 30 pays membres, un auditoire et une interlocution qui se dessine sur près de 890 millions des personnes de par le monde. La RDC est le 2ème pays francophone au monde de par de sa superficie et de sa densité et Français constitue la langue officielle aux cotés de 4 langues nationales. ACP/NK/BABUNGA/KMS