Le tribunal militaire garnison de Goma a procédé, ce lundi devant l’esplanade de la mairie aux instructions des plusieurs dossiers organisés en audience publique.
Dans une série d’audiences, le tribunal militaire qui siège en matières non seulement de flagrance mais aussi en répressive, a d’abord attendu une bande de trio prévenus policiers poursuivis pour extorsion et arrestation arbitraires. Cette affaire qui oppose le ministère public, la partie civile et les trois présumés bandits n’a pas connu son jugement final pour absence des plusieurs témoins et renseignant cités lors des audiences.
M. Amani Mutombo Paul, civil de son état, accusait la bande composée du commissaire Dimenze Dimubanzi Josué et deux brigadiers en Chef, MM. Bahati Mwesha et Lukambo Moise pour l’avoir arrêté arbitrairement avant de lui extorquer 940 dollars la veille de la fête de bonne année 2016.
Dans leurs déclarations, ces trois accusés affirment avoir déjà remis la totalité de l’argent que réclame la partie civile. En revanche, M. Amani Mutombo, reconnait avoir reçu seulement 880 dollars au lieu de 940 dollars. Cette affaire pourra connaitre son jugement après comparution des certains témoins cités et renseignant de toutes les parties au procès.
Abordant le dossier du prévenu Izabayo Faustin poursuivi pour détention illégale d’armes des guerres et munitions des guerres et avoir blessé M. Ndagijimana Innocent qui se retrouve aujourd’hui amputé de sa jambe droite après avoir reçu des balles lui tirée par le prévenu Faustin.
Le prévenu sous commissaire Kayembe Tshoba Amisi du GMI, poursuivi par le ministère public pour avoir dégoupillé volontairement deux grenades assourdissantes sans faire des victimes, que le ministère qualifie de dissipation des munitions des guerres et violation de consignes. Le Tribunal militaire garnison de Goma a procédé avant l’instruction du dossier, à la lecture du rapport d’expertise médicale du prévenu qui a présenté des signes des maladies mentaux à l’audience précédente. Selon ce rapport, les médecins qui l’ont examiné affirment que le prévenu devra être pris en charge pour afin qu’il ne puisse pas constituer un danger public. Le tribunal militaire garnison de Goma a enfin renvoyés tous les trois dossiers inscrits au rôle faute de temps.
ACP/Anaclet/kms