Les leaders communautaires de Walikale pour une lutte commune contre les
violences sexuelles.


Les responsables communautaires dans le territoire de Walikale viennent d’opter pour la mise sur pied un comité mixte de synergie communautaire de lutte contre les violences sexuelle a été mis en place pour le changement de la mentalité et l’adhésion de la population sur les violences faites à la femme dans cette partie du Nord-Kivu, a constaté l’ACP sur place.

Cette structure, l’organisation non gouvernementale Hope in action, est constituée des Enseignants, leaders communautaires, pères de familles de Pinga, Itebero, Mubi et Walikale-centre à l’issue d’une formation appropriées.

Pour Emmanuel Bendera, président du comité de suivi de Walikale, les formations reçues dans le cadre du projet conjoint de prévention et réponses coordonnées de lutte contre les violences sexuelles en République démocratique du Congo, ont contribué à une compréhension commune de l’implication des leaders communautaires et surtout celle des hommes dans la lutte ce fléau. Les participants ont compris que la lutte contre les violences sexuelles n’est pas une affaire seulement des femmes, raison de leur engagement dans l’éradication de ce fléau. 

Pour sa part, M.Ndoole Baeni qui a participé à une séance organisée  par ce comité a reconnu avoir beaucoup appris suite à l’issue de cette sensibilisation surtout qu’une de ses sœurs avait été victime d’un cas de viol avant d’être répudiée par son mari avec la bénédiction avec la bénédiction de la famille de l’époux. « Si j’avais cette information avant, ma sœur serait encore en vie », a-t-il regretté avant d’indique que ce cas s’était soldé par le suicide de la pauvre dame.

Ndoole a rassuré que maintenant il dispose des atouts pour informer ses proche sur les responsabilités en cas de violences sexuelles et que leur sœur n’était qu’une victime.

De son coté Furaha MUKULUMANYA, vice-présidente du comité de suivi de Walikale estime que sa structure a opté pour vulgarisation des messages à la population car ils ont compris que le manque d’information est l’une des causes des violences sexuelles dans son milieu.

Elle explique que son comité organise des séances de sensibilisation à travers les églises et autres relais pour un large écho.

Pour Sabina Mubi, assistante technique du projet conjoint de prévention et réponse coordonnées de lutte contre les violences sexuelles chez Hope in action, la stratégie d’impliquer tout le monde
surtout les leaders communautaires s’avère très efficace car, chacun à son niveau, a la capacité de faire adhérer beaucoup des personnes sous sa direction.

Le projet conjoint de réponse vise a pour finalité la prévention et la réponse pour que les survivantes des violences soient prises en charge d’où la demande de l’implication de tous.

ACP/LUYELO/kms