Le Maire adjoint de la ville de Beni, Modeste Bwanakawa, a annoncé ceà la montée des couleurs nationales ce lundi 17 juin 2019, aux agents et fonctionnaires de l’Etat, une menace de la maladie à virus Ebola qui se serait déjà declarée dans les maquis tenus par les miliciens Mai Mai dans les périphéries de la ville de Beni.
Cette autorité urbaine a avancé un bilan de douze cas (12) cas confirmée et déjà admis au Centre de traitement de la maladie à virus Ebola, CTE/Beni depuis deux jours en plus de deux autres cas probables qui se seraient volatilisés dans la nature en pleine ville rappelant qu’une fouille systématique a été déclenchée pour retrouver les fugitifs.
Le Maire Bakwanamaha a cependant exprimé son inquiétude de constater que la majorité des miliciens admis au CTE/Beni sont, la plus part venus dans de la ville voisine de Butembo, une petite partie étant constituée des originaires de la zone de santé de Mabalako.
Selon le Numero 2 de la ville de Beni, les chefs miliciens ayant eux-mêmes pris l’initiative d’alerter les équipes de riposte par le biais des Autorités urbaines de Beni, se disent prêts à contribuer pour l’éradication de cette maladie meurtrière laquelle, en date de ce 17 juin, a tué 1430 victimes avec plus de 722 cas confirmés ayant été admis et soignés au CTE/Beni.
Pour lui, le fait que les miliciens soient atteints dans leurs maquis risque de ramener le compteur à zéro dans une ville de Beni où l’on était pourtant au point d’éradiquer la maladie à virus Ebola.
L’on soupçonne que les Mai Mai touchés par Ebola étant parmi ceux qui auraient participé activement aux différentes attaques contre les CTE de Katwa et l’UCG/Butembo d’où ils auraient emporté des matelas et plusieurs autres effets utilisés par les malades internés. ACP/Katalya/kms.