Sous l’impulsion du chef de l’Etat, Kinshasa va déposer sa contribution au Bureau de la Convention des Nations Unies sur le changement climatique au plus tard le 15 août prochain.
Il est des signes qui ne trompent pas. Venu à Kinshasa pour plancher sur le changement climatique dans la perspective de la conférence de Paris, le vice-Président de la Commission européenne a rencontré tous les principaux chefs de corps de la République.
A commencer par le chef de l’Etat. Dans la gibecière de bonnes nouvelles qu’il rapporte de la capitale rd congolaise, un engagement de poids. A savoir le dépôt, au plus tard le 15 août, de la contribution de la RDC au Bureau de la Convention des Nations Unies sur le changement climatique.
L’annonce a été faite par le Raïs en personne. C’était lors de l’audience que le numéro 1 congolais a accordée au Vice-président de la Commission européenne.
En clair, la RDC se place en première ligne dans la lutte contre le dérèglement climatique. Kinshasa et l’UE ont réaffirmé leur détermination à conclure, lors de la conférence prévue dans la capitale française en décembre 2015, « un accord ambitieux, inclusif et juridiquement contraignant afin de régir les actions de la communauté internationale en faveur du climat après 2020 », souligne le communiqué officiel du ministère de l’Environnement et du Développement durable.
Sur ce front existentiel pour l’ensemble de la planète, l’émissaire de la Commission européenne reconnait les efforts engagés ces derniers temps par les autorités congolaises notamment dans la lutte contre la déforestation.
Preuve, si besoin en est, de l’intérêt que la RDC accorde au combat contre le réchauffement climatique. En témoignent les efforts en vue mettre en place « un cadre réglementaire qui favorise les investissements dans un pays propre ».
Mention spéciale au ministre Bienvenu Liyota
Installé depuis seulement quelque six mois sur l’avenue des Cliniques dans la très chic Gombe, le ministre de l’Environnement et du Développement durable n’aura pas mis beaucoup de temps pour prendre l’exacte mesure des enjeux de son département.
Mieux, de l’enjeu mondial qu’est la lutte contre le réchauffement climatique. Bienvenu Liyota Ndjoli est de tous les sommets où se discute cette question planétaire. Sous le leadership du Président et la conduite du Premier ministre, le jeune ministre déploie aussi des trésors de diplomatie pour faire entendre la voix de la RDC. Le succès de la visite du Vice-président de la Commission européenne est aussi à mettre à l’actif du ministre de l’Environnement.
Lequel a conduit l’Homme d’Etat européen auprès de toutes les autorités centrales congolaises, à savoir le Président de la république, le Président de l’assemblée nationale, le speaker du Sénat et le Premier ministre.
Communiqué officiel du ministère de l’environnement et du développement durable
La République Démocratique du Congo va officiellement déposer sa contribution nationale au Bureau de la Convention des Nations Unies sur le changement climatique au plus tard le 15 août prochain.
L’annonce a été faite par le Chef de l’Etat, Son Excellence Joseph Kabila Kabange lors de l’audience qu’il a accordée ce samedi 18 juillet au Vice-Président de la Commission Européenne, M. Maroš Sefcovic conduit par le Ministre de l’Environnement et du Développement Durable, M. Bienvenu Liyota Ndjoli.
Résolument engagées dans ce processus, la RD Congo et l’Union Européenne ont réaffirmé leur détermination à conclure, lors de la conférence des parties à Paris en décembre 2015, un accord ambitieux, inclusif et juridiquement contraignant afin de régir les actions de la communauté internationale en faveur du climat après 2020. Et ce, en tenant compte de l’intérêt aussi bien du peuple congolais que de l’humanité entière.
Le Vice-Président, M. Maroš Sefcovic a également eu des échanges enrichissants avec le Premier Ministre, Augustin Matata Ponyo Mapon, le Président de l’Assemblée Nationale, Aubin Minaku, le Président du Sénat, Léon Kengo et le Ministre de l’Environnement et du Développement Durable, Bienvenu Liyota Ndjoli.
Lors de la conférence de presse sanctionnant la fin de sa mission à Kinshasa, M. Maroš Sefcovic a affirmé avoir félicité les autorités congolaises pour les efforts engagés ces derniers temps dans le cadre de la politique sur le climat, notamment la stratégie nationale de lutte contre la déforestation. Ce qui prouve l’intérêt que la RD Congo accorde à la problématique du réchauffement climatique traitée au niveau mondial.
Pour sa part, le Ministre Bienvenu Liyota Ndjoli a rassuré de la volonté manifeste de la RD Congo à jouer son rôle de premier plan en Afrique et à faire entendre sa voix dans une démarche collective. Les deux parties reconnaissent que les émissions mondiales de gaz à effet de serre doivent diminuer d’au moins 60 % d’ici à 2050 par rapport à 2010, puis progressivement cesser dans la deuxième partie du siècle en cours. Entre temps, une plus grande attention doit être accordée au renforcement de la résilience face aux effets néfastes du changement climatique dans différents secteurs de l’économie.
Le Vice-Président Maroš Sefcovic a informé la partie congolaise des efforts déployés par l’UE pour mobiliser le soutien nécessaire pour la lutte contre le changement climatique dans les pays partenaires, en tenant compte de la situation particulière des pays les plus pauvres et les plus vulnérables.
Le Ministre Bienvenu Liyota Ndjoli a insisté sur les efforts de la RD Congo pour mettre en place un cadre réglementaire qui favorise les investissements dans un développement propre. Il a notamment cité la création de l’Agence nationale des services d’électrification rurale (ANSER), l’assainissement urbain, la sécurisation des Parcs nationaux et la promotion de l’agroforesterie.
La République Démocratique du Congo et l’Union Européenne se réjouissent de ces échanges qui consolident davantage leur partenariat à travers lequel plusieurs programmes sont actuellement encours d’exécution.
Fait à Kinshasa, le 18 Juillet 2015.
Service de Communication et Presse
José Nawej/ Forum des As