Les préparatifs de l’attaque conjointe et imminente contre les Forces démocratiques pour la libération du Rwanda, FDLR, est le point au centre des échanges, ce jeudi entre le gouverneur de la province du Nord-Kivu, Julien Paluku Kahongya et Monsieur Martin Kobler, Chef de la Mission de l’Onu pour la stabilisation de la RD Congo, de passage à Goma.
Répondant aux journalistes au sortir de l’entretien, le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies en République démocratique du Congo, les séances et les rencontres de haut niveau sont avancées pour qu’il soit définitivement mis fin à l’existence militaire des FDLR à la bases de plusieurs exactions contre des paisibles populations au Nord tout comme au Sud-Kivu.
« Avec le Gouverneur ici on est tout à fait d’accord qu’il faut neutraliser les FDLR et ainsi mettre un termes aux pillages, aux violations des droits de l’homme, aux viols des femmes », a signifié Martin Kobler qui a déploré la poursuite des exactions contre la population même durant les six mois du moratoire accordé à ces rebelles hutus rwandais pour rendre volontairement les armes.
L’Envoyé de Ban Ki Moon en RDC s’est tout de même dit conscient de la présence, sur le sol congolais d’un nombre élevé des refugiés rwandais pour lesquels des solutions doivent être trouvées par le canal du Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés en vu de leur rapatriement vers leur pays dans le respect des principes humanitaires.
Martin Kobler s’est ainsi dit confiant qu’avec les efforts conjugués par les éléments des Forces armées de la RD Congo et les casques bleus de la Brigade d’intervention de la Monusco, l’autorité de l’Etat congolais dans toutes les contrées encore sous la botte des FDLR.
A une question de savoir les dispositions prises afin d’épargner les populations des débordements aux conséquences incalculables à l’instar de la traque contre les ADF-Nalu en territoire tout comme en ville de Beni, le Gouverneur Julien Paluku a rassuré de la prise des dispositions par le Gouvernement afin d’épargner la population des effets collatéraux qu’engendreraient les opérations en vu. Sans pour autant vouloir dévoiler les stratégies militaires, il a surtout appelé ses administrés à coopérer avec les services de défense et de sécurité par la dénonciation de tout suspect chacun dans son milieu de résidence.
« Ce que nous demandons à nos populations congolaise, c’est de collaborer avec nos Forces armées, avec la Monusco et avec la Police pour que soit dénoncé le moindre signal d’un élément Fdlr qui veut se dissimuler dans la population » a enfin recommandé l’autorité provinciale. Au Nord-Kivu, les autorités politico-administratives à la base sont déjà instruites à recenser leurs administrés afin d’avoir une idée exacte sur l’identité de même que l’origine des occupants au sein de chaque parcelle, village, localité, groupement et chefferie.
ACP/Symphorien Muhumbania/kms.