Le ministre provincial de la Santé, Dr Martial Kambumbu Kayenga a annoncé ce vendredi la mise en place d’un système de surveillance au cas par cas de la méningite dans deux zones de santés à savoir, Goma et Karisimbi, lesquelles zone retenues comme site sentinelles.
Cette résolution est ressortie d’une descente mixte effectuée avec une équipe composée des experts du ministère de la santé du Programme elargi de vaccination PEV et de l’Organisation mondiale de la Santé, OMS.
Ces experts ont visité tour à tour le centre de santé Katindo, l’hôpital général de référence Charité maternelle et Ami labo en vue de se rassurer des capacités de prise en charge des hôpitaux pour un bon diagnostic de la maladie.
La mise en place d’un système de surveillance au cas par cas de méningite en vue d’évaluer l’impact de la campagne de vaccination vise à voir s’il existe d’autres souches de bactéries encore en circulation. Elle intervient après la récente campagne contre la méningite dans les provinces du Nord et du Sud-Kivu ainsi que dans l’ancienne province Orientale, l’OMS et ses partenaires.
En ce qui concerne le Nord-Kivu, 600 cas suspects ont été enregistré au cours de l’an 2015 sans un diagnostic malheureusement.
« La surveillance sera focalisée dans deux zones de santé dans un premier temps », a souligné Dr. Adolphe Nkongolo, chargé de la surveillance pour les nouveaux vaccins au bureau de l’OMS, basé à Kinshasa. Il a invité les parents à faire vacciner leurs enfants car la méningite tue, pourtant guérissable si elle est découverte à temps.
Un atelier de formation des formateurs et superviseurs de la surveillance au cas par cas des méningites bactériennes, a précédé cette descente.
Ouvert par le ministre provincial de la santé Martiale Kambumbu, l’atelier de deux jours avait comme objectif de former les acteurs pour détecter les bactéries dans les provinces concernées par cette campagne de vaccination contre la méningite, signale-t-on.
Augustine Yenge