MPOX en RDC : 305 guéris sur les 325 cas pris en charge à Munigi-Nyiragongo et 0 décès.

305 patients du centre de traitement de Munigi-Nyiragongo, au Nord de Goma, Est de la République Démocratique du Congo, ont été déclarés guéris sur les 325 cas de variole du singe (MPOX) pris en charge depuis l’apparition le 01ER juin 2024 dont 19 patients sous traitement , a appris l’ACP ce lundi des sources médicales au terme ‘une visite spéciale.

« Depuis le mois de juin, nous avons commencé à enregistrer les premiers cas suspects de MPOX parmi les déplacés de Munja, à l’ouest de Goma, où environ 30 .000 personnes sont des déplacées. Nous disposons là-bas d’une clinique avancée qui fournit des soins primaires aux populations déplacées », a indiqué Dr Pierre Olive Ngadjole, Conseiller Santé de Medair RDC. Dr Ngadjole.

L’épidémie a été initialement déclenchée par un cas survenu en juin, incitant les zones de santé à une mobilisation rapide contre cette crise sanitaire.

« C’est cette situation qui a conduit à l’établissement du centre de traitement à Munigi, actuellement géré par Medair. Depuis l’ouverture du centre, des nombreux patients ont été traités et de nouveaux cas continuent d’être signalés », a signifié Dr Ngadjole.

A lui d’ajouter que « depuis le 13 juin jusqu’au 25 août, nous avons enregistré un total de 325 cas, ce qui représente une moyenne quotidienne de 5 à 10 nouveaux cas ».

Dans ce contexte, il est à noter que la majorité des cas concerne des enfants, en grande partie, en raison du manque de sensibilisation aux mesures de prévention.

« 70 % des cas que nous recevons sont des enfants de moins de 10 ans. Les enfants sont particulièrement vulnérables car ils ne respectent pas toujours les mesures de prévention, ce qui représente une préoccupation majeure pour Medair », a spécificité cet acteur humanitaire.

Une femme actuellement en traitement au centre de Munigi a exprimé sa satisfaction quant à la qualité des soins reçus. A son 12e jour au centre, elle a témoigné de l’impact positif de l’ONG Medair sur sa condition et celle de sa famille.

« Je suis arrivée ici en état critique après avoir consulté plusieurs structures sanitaires. Je me sens bien. Je mange correctement, et j’ai tout ce dont j’ai besoin », a-t-elle avoué.

Face à cette situation, un appel général à la prévention est lancé pour éviter la propagation de la maladie. Et cela passe par le respect des règles d’hygiène et la distanciation. ACP/kashugushu/KMS