Nord-Kivu : 1.716.809,03$ attendus pour le plan de travail du secteur de la santé du premier semestre 2018.

Les membres du Comité provincial de pilotage du secteur de la santé au Nord-Kivu ainsi que les partenaires de ce secteur ont unanimement adopté, à Goma, le plan de travail pour le 1er semestre 2018 évalué à 1.716.809,03$ au terme de la réunion tenue ce lundi 12 mars à Goma sous la direction du ministre provincial de la Santé, Dr Martial Kambumbu Kayenga.

A la clôture des travaux, cet Envoyé du Gouverneur Julien Paluku a salué l’engagement des uns et des autres avant de les rassurer de l’accompagnement de l’Exécutif provincial du Nord-Kivu qui a inscrit l’amélioration des performances en matière de soins de santé parmi ses grandes priorités.

Ce plan renferme les priorités du bureau de la division provinciale de la santé ainsi que les engagements de chaque partie repose sur sept principaux domaines d’action à savoir la gouvernance, l’encadrement des zones de santé, la gestion des ressources, l’inspection contrôle, l’information sanitaire, communication et recherche, l’hygiène et salubrité et enfin l’enseignement des sciences de la santé.

Contribuer à la mise en œuvre effective et à la coordination des interventions sanitaires dans un contexte de l’amélioration de la couverture sanitaire et la qualité des interventions, constitue la visée de la réunion du comité provincial de pilotage du secteur  de la santé.

Peu avant l’adoption du plan de travail du premier semestre 2018, les parties prenantes aux assises du jour, ont évalué le niveau de mise en œuvre des engagements pris au deuxième semestre de l’année écoulée dont l’exécution a été jugée plus que satisfaisante au vu des 97% des réalisations atteintes.

Nombreux défis sont à relever au cours du premier semestre 2018 au niveau de la division provinciale de la santé au Nord-Kivu. Il s’agit notamment dans le service de vaccination, de routine des défis liés au transport des intrants dans les zones de santé auxquels s’ajoutent la difficultés liées à l’approvisionnement en réactifs, le cout de production du sang de qualité, la distribution des poches de sang dans les zones de santé pour ce qui est du service de transfusion sanguine et enfin la problématique liée à l’acquisition des intrants de prise en charge de la malnutrition et le transport des intrants dans le zone de santé dans le cadre du service de nutrition.ACP/Kambale/KMS