Nord Kivu : 170 morts en 2023 au terme de 1023 cas d’accidents de circulation faisant (CNPR)

ACP).- Mille vingt-trois cas d’accidents faisant 170 morts, 828 blessés graves et 851 dégâts matériels importants, telles sont les statistiques dévoilées à l’ACP ce mardi 23 janvier 2024 par la commission nationale de la prévention routière CNPR/Nord-Kivu par Lugine Zihalirwa, chargé de communication.
« En termes de morts, la ville de Goma vient en tête avec 38. Et la ville de Butembo occupe la première position en termes d’accident avec 425 cas, le territoire de Walikale tire la queue avec 16 cas tandis que le territoire de Nyiragongo a enregistré 8 morts pour l’année 2023 », a-t-il précisé.
Ce bilan interpelle aussi bien la commission nationale de la prévention routière, CNPR Nord Kivu à redoubler d’efforts afin de réduire tant soit peu le nombre d’accident sur la chaussée; que d’autres services sectoriels de s’en approprier, en jouant correctement chacun son rôle.
« Nous demandons l’implication du gouvernement provincial d’imposer de ses poids, le recyclage obligatoire des conducteurs des engins roulants à moteur et sans moteur. Et à la police de la circulation routière d’exiger le brevet de recyclage sur la chaussée, comme l’un des documents de bord à tous chauffeurs, pour que la mentalité du civisme routier puisse s’en raciner dans le chef de la population », a estimé Lugine Zihalirwa.
Les causes profondes de ces accidents demeurent l’ignorance des conducteurs du code de la route, l’excès de vitesse et l’état des routes occasionnant 5 pourcent, cas du territoire de Walikale.
 » Nous déplaçons les accidents qui se produisent sur le réseau routier au Nord Kivu. Les routes sont là pour faciliter le développement de la province et non constituer les mouroirs publics. Il n’y a pas seulement la guerre qui tue au nord Kivu, mais aussi les accidents sur le réseau routier, qui ne cessent d’endeuiller plusieurs familles et occasionner de nombreux victimes », a souligné le chargé de communication à la CNPR Nord Kivu.
Un accident routier n’est pas une fatalité. C’est plutôt une question de santé publique, étant donné que mort d’homme et de blessé grave impactent sur la santé publique.
ACP/Babunga/KMS