Certaines personnes vivant avec le VIH-Sida se sentent toujours stigmatisées et discriminées dans la communauté, a révélé Dr. Susan Kasedde, Directrice Pays de l’ONU/SIDA au cours d’un entretien ce mardi 28 mars avec l’ACP dans le cadre de la commémoration de la journée « zéro discrimination « , célébrée le 01 mars de chaque année.
Selon cette personnalité onusienne, l’état des personnes vivant avec le VIH les empêchent souvent à accéder à l’aide et à certains services dont elles ont besoin pour protéger leur santé car « elles sont discriminées même par leurs propres familles, n’ont pas accès au travail et même les soins pour leur prise en charge ».
Cependant, l’ONU SIDA met l’accent sur la manière dont la décriminalisation de la population clées et des personnes vivant avec le VIH permet de sauver des vies et de mettre fin à la pandémie du sida à travers les sensibilisations au niveau communautaire, les suivis nécessaires et les dépistages volontaires. Pour le Nord-Kivu, le travail des équipes sur terrain et des partenaires connaît des défis majeurs suite à l’insécurité grandissante dans cette partie du territoire national.
Placé sous le thème « sauvons des vies: décriminalisons », cette journée a été une occasion pour Dr Susan Kasedde de lancer un appel pathétique de réconfort aux personnes victimes de la discrimination qui sont invitées à continuer à s’impliquer davantage dans la lutte contre la pandémie de sida.
Pour rappel en 2021, l’humanité s’est fixée des objectifs ambitieux pour réformer des lois afin de supprimer les dispositions pénales qui nuisent à la riposte au VIH. ACP/KAKURU/KMS