Le programme de national de stabilisation et de reconstruction des zones sortant des conflits à l’Est de la RDC (Starec), vient d’être doté de dix champs communautaires destinés aux comités locaux permanent de conciliation (CLPC) au Nord-Kivu, a indiqué M. Suni Matabaro, Chef des Missions de cette structure au Nord-Kivu au cours d’un entretien ce vendredi 19 janvier avec l’ACP.
Ces champs des cultures, une dotation conjointe UNHABITAT et Caritas, constituent ressource pour le fonctionnement des CLPC, ces structures mises sur pied pour cimenter la cohabitation entre les personnes retournées des camps des déplacés et les autochtones.
Les CLPC de Bashali-Monkoto, Kamuronza, Matanda et dans le territoire de Masisi, Bihiri et Buhumba, dans le Kisigari, Binza, Tongo et Jomba à Rutshuru ; sont les bénéficiaires de cette dotation qui n’attend que les intrants déjà garantis par l’Organisation de l’ONU pour l’agriculture et l’alimentation. Au total ce sont dix CLPC qui vont voire leurs capacités être renforcées à travers cette dotation.
« Les champs des CLPC ne sont pas à confondre à des propriétés privées », a avisé le Chef des Missions du Starec au Nord-Kivu.
Selon M. Suni Matabaro, ces actions sont inscrites dans le cadre de la Stratégie Internationale de Soutien à la Sécurité et la Stabilité de l’Est de la RDC (I4S) du programme stabilisation et de reconstruction des zones TAREC.
Outre la partie Sud du Nord-Kivu, le Starec envisage des actions dans le cadre la zones prioritaire de Beni où l’heure est au lancement des appels à proposition en vue de déterminer les organismes qui auront gagné les projets envisagés dans cette partie de la Province.
le Programme I4S et le Starec ont été mis en place en 2008-2009 pour consolider la sécurité et les gains politiques, suite à la signature des actes d’engagement de Goma en 2008 et des accords de paix de 2009 entre le gouvernement de la RDC, le CNDP et 14 groupes armés locaux.
Dans les zones où ils sont opérationnels les CLPC ont à leur actif des résultats inédits et multiples tels la résolution des conflits notamment à Buhumba où près des 175 dossiers ont été résolus. Les CLPC ont pu résoudre voire prévenir des conflits qui, dans les temps, pouvaient pousser aux parties à saisir les instances judiciaires classiques sans aboutir à un résultat durable. ACP/Kambale/kms