Nord-Kivu : Julien Paluku donne les raisons ayant milité à la désignation de Ramazani Shadary comme candidat de du FCC.

Le gouverneur de la province du Nord-Kivu, Julien Paluku Kahongya, de retour de Kinshasa, a tenu ce vendredi 10 août, un grand meeting au cours duquel il a éclairci  l’opinion sur les raisons ayant milité au choix du candidat Emmanuel Ramazani Shadary  pour le compte du Front commun pour le compte (FCC), à la présidentielle de décembre  2018.

Devant une foule compacte constituée des militants de partis politiques membres du FCC, l’Autorité provinciale qui a salué  le sens élevé du Chef de l’Etat pour avoir tenu parole en respectant la Constitution, a reconnu au Candidat du camp présidentiel un homme qui maitrise la situation sécuritaire de l’Est de la RDC particulièrement notamment le Grand Kivu dont il est originaire.

« Une fois à la tête du pays, rien ne pourra échapper au candidat Emmanuel Shadary une fois au pouvoir », a rassuré Julie Paluku sur qu’il a la connaissance des problèmes sécuritaires de la partie est du pays.

Les origines de l’Ex-Kivu, test réussi du découpage, gage d’une décentralisation territoriale censée assurer le décollage collectif du pays sont d’autres atout ayant milité au choix sur la personne de Ramazani Shadary pour briguer la magistrature suprême du pays.

Pour Julien Paluku, en plus d’être un intellectuel au cursus universitaire complet, le candidat du Fonts commun pour le Congo est d’une compétence complète par le fait qu’il  maîtrise les rouages politiques de la République démocratique du Congo où il a gravi tous les échelons pour avoir servi comme Administrateur de territoire, Vice-gouverneur et Gouverneur puis Ministre.

Un atout et non le moindre pour le candidat désigné est qu’Emmanuel Shadary Ramazani est le désormais candidat originaire Kivu, une raison pour Julien Paluku d’appeler les filles et les fils du Kivu de saisir sur cette passe en or.

« Je vous dis à partir de maintenant, la République toute entière nous a donné une passe en choisissant le candidat qui est de chez vous pour donner l’occasion cette fois-ci de quoi vous êtes capables », a conclu le Chef de l’Exécutif. 

Les 17 surprises durant les 17 ans de règne du président Joseph Kabila.

En introduction,  le Gouverneur Julien Paluku Kahongya, saisi l’opportunité de détailler les dix-sept surprises ayant caractérisé  les dix-sept ans de règne du président Joseph Kabila Kabange.

Revenant les propos du Joseph Kabila Kabange selon lesquels « si vous ne croyez pas en mes paroles, croyez en moins en mes œuvres », le Chef de l’Exécutif provincial au Nord-Kivu a indiqué qu’aujourd’hui cet adage se traduirait actuellement par « si vous n’avez pas crus à mes œuvres, croyez maintenant à mes paroles », avec le respect de la Constitution.

La prise du pouvoir en 2001, Joseph Kabila Kabange à l’âge de 29 ans et 7 mois, à la mort de son feu Père Laurent Désiré Kabila, l’acceptation de dialogue de Sun-City de décembre 2002 ayant débouché à la réunification du pays après plusieurs années de rébellion, le partager du pouvoir avec 4 vice-présidents, l’organisation du referendum ayant conduit le peuple congolais à voter sa Constitution ; constitue des surprises notables, a rappelé Julien Paluku.

Toutes ces actions constituent une marque de sacrifice et de passion d’un visionnaire qui, pour limiter les conflits issus du deuxième tour aux élections avait mûri l’ingénieuse idée de revoir  la Constitution par le vote du Président de la République à l’issue d’un seul tour au lieu de deux tours.

La nomination du Premier ministre Augustin Matata Ponyo, dit l’Homme u cadre Macro économique, qui, selon Julien Paluku, a maitrisé l’économie du pays, constitue, pour Julien Paluku une autre des surprises de taille à laquelle il faut ajouter l’initiation des concertations nationales en 2013.

Pour l’Autorité provinciale au Nord-Kivu, le Chef de l’Etat a surpris l’opinion par report des élections provinciales en 2015 pour des raisons évidentes, la nomination à la primature du pays de fervents cadre de l’UDPS,  Samy Badibanga et Bruno Tshibala, au terme du dialogue à la Cité de l’Union africaine et celui de la Saint Sylvestre.

Le  refus, pour des raisons stratégiques, de recevoir une délégation de la communauté internationale, la mise  sur pied du Front commun pour le Congo (FCC), les grandes révélations faites du dernier discours de Joseph Kabila sur l’état de la nation, la restitution des cautions payées lors de la députation provinciales reportées en 2015 et enfin la nomination d’Emmanuel Ramazani Shadary, candidat du FCC, telle est la dernière de dix-sept surprises recensées par Julien Paluku durant les 17 ans de règne du président Joseph Kabila. ACP/ANACLET/KMS