Les jeunes leaders pour le développement de Walikale ont réclamé dans une déclaration parvenue dernièrement à l’ACP, la rupture pour non effectivité, du contrat signé entre le Gouvernement congolais et la société NGE pour la construction de la RN3 qui prend les axes Kisangani-Lubutu-Walikale-Miti.
« Le contrat était signé mais sans aucun travail sur terrain, aucun engin, aucun avancement des travaux, juste une pancarte qui annonce ce projet, en tout cas nous appelons au gouvernement de résilier le contrat avec cette société de construction », a soutenu Bwira Gaston, membre de la structure des jeunes leaders pour le développement de Walikale.
Ces jeunes disent ne pas comprendre comment le projet est bloqué alors que la province a besoin des infrastructures routières améliorées pendant cette période cruciale d’agression Rwandaise contre la RDC.
« Pour nous, ce projet c’est un mort-né. Nous ne comprenons pas comment le projet est bloqué alors qu’il est d’une grande importance car la province du Nord-Kivu, victime de la guerre d’agression rwandaise imposée à notre pays, a besoin des infrastructures routières praticables afin de permettre les mouvements et la mobilité de nos militaires et leurs équipements pour faire face à l’ennemi, c’est inacceptable » a-t-il ajouté tout en déplorant qu’un petit lot d’engins entreposé à Chivanga, une agglomération située le long de la RN3 en attente du début des travaux, serait en train de moisir sur place.
Dans une lettre du 25 avril 2024 adressée au Directeur Général de l’office de Route, le ministre d’Etat en charge des infrastructures et travaux publics, Alexis Gisaro Muvunyi a fustigé aussi du fait que les travaux de la construction de la RN3 n’ont jamais commencé malgré la signature d’un contrat avec la société NGE.
Selon l’esprit de cette lettre, la route RN3 (Route Nationale N°3) qui s’avère de plus en plus d’une importance extrêmement vitale pour la zone Est du pays d’autant plus celle-ci a plus que jamais besoin des infrastructures de support logistique moderne pour contribuer à l’amélioration de la situation sécuritaire. Le ministre des infrastructures et travaux publics a arrêté l’option de trouver d’autres partenaires à même de mettre immédiatement à la disposition des ressources pour la matérialisation de ce projet.
le ministre sectoriel avait demandé, dans sa lettre, au directeur général de l’office des routes, de résilier le contrat avec la société NGE afin qu’un autre partenaire y soit vite affecté pour exécuter ce projet dans un cours délai.
Il y a lieu de souligner que, selon les informations du ministère des infrastructures et travaux publics, le bitumage de la RN3 avait raté le financement de la Banque mondiale suite à ce contrat, dont le partenaire semble toujours avoir des difficultés pour mobiliser le financement. ACP/ZACHÉE MATHINA/kms