Nulle part le projet de la loi électorale n’a violé la Constitution de la RD Congo, affirme Julien Paluku.

« Le projet de la loi électorale en étude au Parlement n’a violé nulle part la constitution de la République démocratique du Congo moins encore le nombre des mandats du Chef de l’Etat », a éclairci le Gouverneur de la province du Nord-Kivu, Julien Paluku qui a tenu à fixer, ce jeudi 22 janvier, l’opinion de ses administrés au cours d’une mise point par voix de presse.

Pour l’Autorité provinciale les interprétations qui fusent de partout faisant étant des quelques avantages accordés à  certaines personnalités du pays sont fausses et sans fondement.

« Je voudrais fixer toute l’opinion et lire à l’intention de toute la population du Nord-Kivu l’article 8 du projet de loi qui a été voté à la Chambre Basse et dont l’examen se poursuit au niveau du Senat », a relativisé Julien Paluku qui est largement revenu sur « l’alinéa 3 qui fâche » selon une certaine frange de la vie politique. Cet alinéa 3 dispose clairement que la liste électorale doit être actualisée en tenant compte de l’évolution des donnés démographiques et de l’identification de la population ».

Selon le Gouverneur Julien Paluku, l’interprétation de cet article est qu’il apporte une innovation de taille en donnant le droit de vote  à tout citoyen ayant atteint la majorité après l’enrôlements sans pour autant exiger la carte d’électeur mais plutôt sur simple présentation de la carte d’identité.

« Cette loi donne une innovation car elle stipule que si l’on organise les élections et que désormais les enfants qui, hier, avaient dix-sept ans ont aujourd’hui atteint dix-huit ans puissent participer aux élections même s’ils ne disposent pas des cartes d’électeurs », a soutenu le Chef de l’Exécutif provincial au Nord-Kivu.

Il estime que « l’avantage que produirait cette loi, si elle est adoptée, est que toute personne qui atteindrait l’âge majeur au jour des élections devrait disposer du droit de voter sans pour autant disposer d’une carte d’électeur mais en brandissant simplement sa carte d’identité ».

Les agitations observées sont sans objet, a conseillé Julien Paluku au vu de cet avantage que présenterait le projet de loi une fois adoptée par les deux chambres en des termes identiques. Un autre avantage et non le moindre, a-t-il avisé, est celui lié à l’attribution des siège sur base du nombre exact de la population contrairement à l’ancienne loi dont le siège va de pair avec le nombre d’électeurs.

Le projet de la nouvelle loi électorale a suscité de violentes manifestations en ville de Goma avec des effets sur les activités quotidiennes. Des sources judiciaires font état d’une trentaine des personnalités politiques  membres de l’opposition interpellées. Elles devront être traduites devant les instances judiciaires compétentes afin de répondre aux infractions de trouble à l’ordre public et outrage à l’autorité.

ACP/Symphorien Muhumbania (kms).