Une certaine couche des habitants de Goma interrogés ce dimanche par l’ACP, par rapport au bilan des casques bleus de la Mission des Nations unies pour la stabilisation de la RDC, Monusco, pensent que les soldats de la paix abattent un travail de titan pour le retour de la paix en province du Nord-Kivu en particulier et de la RDC en général mais ils en appellent à plus d’engagement pour le rétablissement de la paix surtout dans la partie Est du pays.
« Je soutiens à 100% les casque bleus », a expliqué Mme Justine Kavira, une femme engagée dans le retour de la paix au Nord-Kivu. Pour cette mère de famille, n’eut été l’accompagnement des casque bleus de la Monusco aux côtés des FARDC, il aurait été très difficile de d’aller à bout de rebelles du M23.
De son coté, Mlle Rehema FURAHA, une étudiante, « quand les casques bleus viennent à l’appui des soldats de la République, les résultats sont toujours satisfaisants ». Cette étudiante en développement souhaite que les soldats de la paix travaillent toujours aux côtés des Forces armées de la République démocratique du Congo. Daniel Cikuru, un étudiant proche de l’opposition, soutient que le travail des soldats de la paix aux cotés des militaires loyalistes rend efficace celle des Fardc qui ont bénéficié des formations spontanées dans divers domaines.
« Les casques bleu prennent beaucoup du temps pour agir », a quant à lui fustigé un membre d’un parti politique de l’opposition pour qui la procédure est très lente pour l’engagement des soldats de la paix sur terrain. « Ils s’engagent quand le conflit a déjà fait beaucoup des dégâts », regrette-
au vu « des moyens très efficaces et colossaux dont disposent les soldats des nations-unies ».
Les casque bleus doivent s’engager plus activement et plutôt en mettant au premier plan l’intérêt de la population civile conformément à la mission leur confiée par le Conseil de sécurité des Nations Unies.
Pour un autre motocycliste de Goma souhaite que les militaires œuvrant sous la bannière onusienne doivent rentrer chez eux surtout que depuis qu’ils sont en RDC plusieurs contrées du pays continuent à ployer sous le poids de l’insécurité allusion faite à la région de Beni. Il explique sa position suite aux soupçons des abus sexuels qui ont récemment pesé sur les éléments de la Brigade d’intervention tanzanienne sur des filles mineures à Beni-Mavivi. Cette position est partagée par un membre de la majorité présidentielle qui a requis l’anonymat.
Il sied de rappeler que les casque bleus de la Monusco sont engagés aux cotés des FARDC dans le cadre de l’opération ‘USALAMA’au cours desquelles ils soutiennent et participent, par la reconnaissance aérienne, sur le plan logistique et les actions sur le terrain.
La MONUSCO mène de nombreuses missions d’appui par la reconnaissance aérienne et d’appui au transport par hélicoptères dans la zone d’opérations ainsi que des missions d’évacuation des blessés. Elle a également transporté plus de deux tonnes de rations au profit des FARDC en plus de sa participation directe à l’opération sur le terrain avec son artillerie et ses forces spéciales.
Notons que la Mission de l’ONU pour la stabilisation en République démocratique du Congo compte à ces jours 17.000 casques bleus actuellement déployés sur toute l’étendue du pays qui peine toujours à recouvrer la paix.
ACP/Luyelo/kms