Premier tête-à-tête Joseph Kabila-Samy Badibanga

Le Président Joseph Kabila Kabange a eu mardi, dans la matinée, à Kinshasa, une première rencontre de prise de contact avec le nouveau Premier ministre Samy Badibanga Ntita nommé par ordonnance présidentielle jeudi 17 novembre 2016. Et ce, dans un contexte où l’opinion nationale qu’internationale attend de pied ferme connaître quelle sera la composition de ce Gouvernement d’union nationale, dont la mission principale sera de conduire le peuple aux élections, tout en préservant les acquis économiques et sociaux des quinze dernières années. Soulignons qu’il lui a aussi assigné la mission, tout aussi prioritaire, d’œuvrer à l’amélioration du social de la population congolaise.

Entre-temps dans la ville basse, des commentaires vont dans tous les sens quant à la taille de ce Gouvernement où les grands partis de la Majorité Présidentielle, de l’Opposition politique, sans oublier la Société civile et les personnalités veulent aussi s’y  retrouver. Ceci, sans pour autant tenir compte d’un contexte international très difficile, dominé par la crise financière internationale aux conséquences fâcheuses pour les économies africaines dépendantes des matières premières.

Disons qu’au sortir de l’entretien, le Premier ministre Samy Badibanga Ntita a déclaré qu’au cours de cette première rencontre, qui s’est bien déroulée, le Président de la République lui a prodigué des conseils et donné quelques orientations. « Et maintenant on va démarrer les choses », a-t-il lâché. Ce démarrage, va vraisemblablement commencer par la remise et reprise avec un Matata Ponyo soucieux de léguer à son frère la gestion du pays, ayant fait quatre ans et sept mois à la tête du Gouvernement.

A la question de savoir s’il a un message à adresser aux Congolais, le Premier ministre a répondu : « Je ne suis pas encore à ce stade. Nous allons d’abord suivre le protocole ». C‘est à cette occasion qu’il a défini la mission principale qui lui a été assignée par le Chef de l’Etat, celle d’organiser les élections. « Mais chemin faisant », a-t-il renchéri, De conclure qu’ : « il faut penser à la cohésion nationale pour rassembler tout le peuple et espérer avoir tout le monde dans la marche que nous allons mener consistant à penser à l’économie et, surtout au social de la population ».

(JMNK)