La société civile du Nord-Kivu a présenté ce lundi 23 octobre les raisons de leur sollicitation du retrait de la RDC de la Conférence internationale sur la région des Grands-Lacs (CIRGL).
C’était au cours d’un entretien avec la presse de Goma en réaction aux résolutions issues du récent sommet des Chefs d’Etat récemment tenu au Congo Brazza au cours de laquelle des questions liées à la sécurité en RDC étaient à l’ordre du jour.
A en croire M. Patrick Nzilamba, l’un des co-animateurs de cet entretien, la RDC doit réfléchir autour des clauses obtenues à Addis-Abeba pour prendre une position réfléchie notamment son retrait de cette organisation.
« Ce retrait est responsable », a appuyé l’intervenant, « du fait que la CIRGL n’a enregistré aucune avancée significative pour asseoir la sécurité n RDC particulier et dans les pays des grands lacs en général », la stabilité étant pourtant le nœud de tous les problèmes qui rongent la région.
Quant à la RDC, cet acteur de la société civile au Nord-Kivu, a fait mention des cas de certaines personnalités qui ont commis des atrocités dans le pays et qui restent jusqu’à présent gardées dans des pays voisins en occurrence le Rwanda et l’Ouganda, où ils vivent paisiblement.
« A l’heure actuelle », a-t-il déploré, « les massacres perpétrés par les présumés ADF continuent à se commettre dans la région de Beni sans que l’Ouganda ne fasse quoi que ce soit aux côtés du Gouvernement congolais pour arriver à les neutraliser ».
Patric Nzilamba a enfin appelé les pays voisins à s’investir, par un mécanisme durable, dans les actions de paix afin que soit mis un terme à la terreur et la désolation en RDC. Relativement à toutes ces réalités, a-t-il conclu, la société civile du Nord-Kivu réalise qu’il est inutile que la RDC continue à participer aux activités de cette organisation régionale dont la mission intrinsèque était le rétablissement de la paix et de la confiance mutuelle entre les pays membres. ACP/Kombo/KMS