Le Haut-Commissaire des Nations unies pour les réfugiés (HCR) Filippo Grandi a affirmé ce dimanche 8 avril aux réfugiés rwandais se trouvant au Nord-Kivu que leur rapatriement sera facilité. Il a aussi indiqué que les problèmes auxquels ils font face, notamment l’insécurité, de longues procédures et l’incertitude dans leur réinsertion au Rwanda, seront résolus par les autorités congolaise, rwandaise et le HCR. Cette déclaration a été faite ce dimanche matin au cours de sa visite aux réfugiés et déplacés internes dans un camp de transit du HCR à Goma.
« J’ai eu l’occasion au Sud-Kivu de voir des villages qui hébergent des réfugiés burundais. A Goma, nous avons visité un centre de transit pour les Rwandais. Nous avons aussi vu ensembles la question des déplacés internes. Le HCR n’est pas le seul acteur, c’est le gouvernement qui a le leadership dans la réponse. Mais le HCR est là pour aider à trouver des solutions », a promis Filippo Grandi.
L’insécurité en milieu rurale qui empêche les réfugiés à rejoindre les points de rapatriement, difficultés de rapatrier des enfants non accompagnés et orphelins, le manque d’assistance et une longue procédure d’intégration au Rwanda constituent de principales difficultés que rencontrent les réfugiés, se plaint Gatarina Gakuru, femme réfugiée, devant le Haut-commissaire du HCR.
Les déplacés internes venus de Kitchanga et Nyanzale, affirment qu’ils font face au manque d’assistance et d’abris, l’accès difficile à la terre et l’insécurité en général. Ils plaident pour le rétablissement de la paix dans leurs milieux.
Accompagné du vice-ministre de l’Intérieur Basile Olongo, Filippo Grandi a promis son implication pour que ces problèmes soient résolus.
Après sa visite au Sud et Nord Kivu, Haut-Commissaire des Nations unies pour les réfugiés s’est rendu au Rwanda.
Radio okapi