Le regain de l’activisme des groupes armés à la base de la déstabilisation de l’Est de la RDC est inadmissible et inacceptable, a déclaré ce lundi 23 mai, en substances, l’Envoyé spécial du secrétaire général des Nations Unies pour la région des Grands Lacs, l’Ambassadeur Saïd Djinnit à la tête d’une délégation des membres de la SADEC, de la CIRGL, l’UNION AFRICAINE et la MONUSCO.
A la sortie des échanges avec le Gouverneur Julien Paluku, au quartier général de la Monusco-Goma, les diplomates garants de l’Accord d’Addis-Abeba ont, à l’unanimité, exprimé leur solidarité, la compassion et la sympathie à l’endroit des populations du Nord-Kivu affectés par les exactions orchestrées par les ennemis de la paix.
« Il est important de sensibiliser toutes les parties concernées aussi bien les congolais que les Nations Unies, toute la communauté internationale et la région sur le fait que les forces négatives sévissent encore à l’Est de la RDC. Elles tuent et font des massacres et commettent des violations des droits de l’homme », a justifié Said Djinit avant d’indiquer que l’heure est à la mobilisation de « tous les efforts pour qu’il y ait des actions décisives contre toutes forces négatives ».
Le Gouverneur Julien Paluku a eu des garanties que les opérations conjointes devront se poursuivre entre la Monusco et les Fardc pour qu’il soit définitivement mis un terme à l’existence des groupes armés qui freinent le développement du Nord-Kivu au même titre que les autres provinces.
L’Accord-cadre pour la paix et la sécurité dans l’est de la RD Congo a été signé, depuis le 24 février 2013, à Addis-Abeba (Ethiopie) par neuf pays qui partagent les frontières naturelles et artificielles avec la RD Congo, y compris la République Sud-Africaine sous l’égide de l’Organisation des Nations unies (ONU).
Cet accord a été récemment ratifié par le Kenya et le Sud Soudan en marge de la commémoration de son deuxième anniversaire axé sur la stabilité pour le développement dans la région de Grands-Lacs.
ACP/Kambale/kms