Sommet d’Addis : les participants saluent la reprise des opérations militaires conjointes entre la RDC et la Monusco

Les participants à la 26ème session de l’UA ont salué la décision du gouvernement congolais de reprendre les opérations militaires conjointes avec la Monusco afin de neutraliser toutes les forces négatives.

Les participants saluent la reprise des opérations militaires conjointes entre la Rdc et la Monusco. C’est dimanche que se sont clôturés à Addis-Abeba, capitale de l’Ethiopie, les travaux de la 26ème session ordinaire du sommet des dirigeants africains placée sous le thème : «2016, année africaine des droits de l’homme avec une attention particulière pour les droits des femmes  pour une Afrique intégrée, prospère et en paix».

A l’ouverture de la 28ème session du Conseil exécutif réunissant les ministres des Affaires étrangères du continent africain le 27 janvier dernier, la République démocratique du Congo était représentée par le ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale, Raymond Tshibanda, qui avait dans sa suite le Conseiller principal du Chef de l’Etat chargé des questions diplomatiques, Kikaya Bin Karubi.

En prélude au 26ème sommet des dirigeants africains le 30 et 31 janvier, au menu des travaux des ministres des Affaires étrangères de l’Afrique, la mise en œuvre de l’agenda 2063, les questions   de paix et de sécurité, le droit de l’homme, l’examen du rapport annuel de la commission, l’examen du rapport des candidatures africaines dans le système international et les défis de la mise en œuvre des Traités de l’UA, l’élection des 15 membres du Conseil de Paix et de sécurité, ainsi que les questions de l’intégration économique au sein des Etats membres de l’Union africaine.

Selon Dlamini Zuma, présidente de la commission de l’Union africaine, la vision de l’agenda 2063 a pour objectif de mettre en œuvre différents programmes de développement dans toutes ses dimensions. Les Etats membres de l’Union africaine ont la responsabilité de mettre en œuvre les objectifs de développement durable qui ont été adopté en septembre 2015 lors de l’assemblée générale des Nations Unies.

En effet, la priorité pour les dirigeants africains consiste à résoudre durablement les causes des conflits et travailler à relever les défis du développement, pour une Afrique stabilisée et en paix envers elle-même.

Auparavant, la 28ème session du conseil exécutif était précédée par la 31ème session ordinaire du Comité des Représentants Permanents et la retraite du Conseil exécutif (COREP), le 25 janvier à Mekele, en Ethiopie.

Réunion ministérielle du Mécanisme régional de suivi DE l’Accord-cadre

En marge de la 28ème session ordinaire du Conseil exécutif de l’Union africaine, les  ministres des Affaires étrangères des pays signataires et garants de l’Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la République démocratique du Congo et la Région ont évalué la mise en œuvre de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba, du 24 février 2013.

Participant activement aux travaux, le chef de la diplomatie congolaise, Raymond Tshibanda conduisait une forte délégation congolaise aux discussions de la Région. Le Coordonnateur du mécanisme national de suivi de l’accord-cadre, François Muamba, s’est dit optimiste quant à la mise en œuvre de cet Accord-cadre qui a permis d’enregistrer des progrès majeurs et des avancées significatives dans le processus de paix et de sécurité dans la région des Grands lacs.

Au menu des discussions de cette réunion du mécanisme régional de suivi de l’Accord-cadre, la situation dans la région, notamment au Soudan du Sud, en République centrafricaine, ainsi que dans l’Est du Congo. L’organisation du dialogue national et inclusif, ainsi que les prochaines élections en RDC, sont des points qui ont constitué l’essentiel de l’exposé du ministre Raymond Tshibanda en vue de présenter l’évolution de la situation politique en République démocratique du Congo.

Selon le communiqué final, concernant la RDC, les participants ont salué la décision du gouvernement congolais de reprendre les opérations militaires conjointes avec la Monusco afin de neutraliser toutes les forces négatives, y compris les FDLR et les ADF.

Les participants ont salué les efforts du gouvernement congolais dans la mise en œuvre des recommandations de l’Accord-cadre et ont encouragé les Etats membres signataires à poursuivre le soutien au processus de paix dans la Région.

Au sujet de l’organisation de la Conférence sur les investissements du secteur privé à Kinshasa les 24 et 25 février 2016, les participants ont salué les progrès réalisés dans les préparatifs et ils ont encouragé les Etats signataires à y participer activement. Concernant le Burundi, les participants ont exprimés leur soutien au dialogue en cours sous les auspices de la Communauté de l’Afrique de l’Est.

Ont pris également part à cette rencontre ministérielle présidée par le ministre des Affaires étrangères de l’Angola, en qualité des garants de l’Accord-cadre, les représentants des Nations Unies, de l’Union africaine, de la SADC, Communauté pour le développement des Etats de l’Afrique australe, le secrétaire exécutif de la Conférence internationale sur la Région de Grands Lacs (CIRGL), le chef de la MONUSCO en RDC, l’Envoyé spécial du Secrétaire général de l’ONU dans la Région des Grands Lacs, ainsi que le Commissaire paix et sécurité de l’Union africaine.

JMNK/L’Avenir