Le coordonnateur provincial de la société civile, M. Thomas D’Aquin Mwiti a procédé ce jeudi à l’Hôtel La Joie Plazza de Goma, à la restitution aux différentes couches socio-politiques de la place, les résolutions des travaux du dialogue national inclusif tenu du 1er septembre au 18 octobre dernier à la cité de l’Union africaine à Kinshasa.
Ce Speaker des forces vives du Nord-Kivu qui a participé à ces assises, a, à cette occasion éclairé l’opinion sur les motifs qui ont milité à la convocation du dialogue national par le Chef de l’État, Joseph Kabila. C’était dans le souci de mettre définitivement fin aux contestations des animateurs des partis politiques sur le processus électoral notamment le calendrier électoral global pour la tenue des élections présidentielles, législatives nationales et provinciales.
Il a en outre indiqué que le dialogue national a également permis de transcender non seulement les contraintes techniques mais aussi budgétaires dont a été victime la CENI, contraintes qui n’ont pas offert pas à la centrale électorale congolaise les possibilités d’organiser les élections dans le délai fixé par le législateur congolais.
Selon cette personnalité de la société civile au Nord-Kivu, la responsabilité de la non tenue des élections dans le délai constitutionnel est partagée. Il a donné la faute à l’opposition politique qui avait rejeté le projet de calendrier des élections proposé par la CENI en 2012 mais aussi ensuite à l’Assemblée nationale qui n’a pas produit les lois électorales.
Le gouvernement endosse aussi une part des responsabilités pour n’avoir pas donné des moyens financiers à la CENI pour les élections pendant que la société civile n’a pas bien joué son rôle dans l’éducation civique, a-t-il martelé.
La nécessité d’intégrer les nouveaux majeurs dans le fichier électoral, poursuivi de même que les congolais et congolaises de la diaspora sont concernés par l’actualisation du fichier électoral et la radiation dans le fichier électoral des personnes décédées, constituent les obligations de la Commission électorale nationale indépendante, a-t-il renchéri.
Tous ces éléments, a estimé Thomas D’Aquin, ont milité à la convocation d’un dialogue national inclusif en vue de l’organisation des élections apaisées, crédibles et transparentes acceptables par tous.
Il a enfin appelé la population de la ville de Goma à s’approprier cet accord signé dernièrement par les délégués des forces politiques et sociales de la RDC et des personnalités politique congolais tout en sollicitant les partis politiques et regroupements politiques qui hésitent encore d’y adhérer massivement dans le souci de réunir un consensus plus large autour de cet accord politique.
ACP/ANACLET/KMS