Un bandit tué et trois capturés dans une attaque des inconnus contre les positions des Fardc à l’aéroport de Goma.

L’attaque à l’arme lourde et légère des positions tenues par les Forces armées de la République démocratique du Congo à l’aéroport international de Goma, dans la nuit du lundi 1er à ce mardi 02 juin, s’est soldée par la mort d’un bandit et trois capturés, a précise le Gouverneur de la province du Nord-Kivu, Julien Paluku Kahongya, dans une mise au point faite ce mardi par voie de presse.

Selon l’Autorité provinciale, qui s’exprimait après une réunion urgente des membres du Conseil de sécurité, des bandits jusqu’à présent inconnus, apparemment à la recherche des ravitaillements en vivres et minutions, ont été vigoureusement repoussés par les forces loyalistes.

« C’est que nous disons à la population est que la situation est sous contrôle car ayant été maitrisées par les éléments des Forces armées de la RD Congo basées à l’aéroport et les gens peuvent continuer à vaquer à leurs occupations », a assuré le Gouverneur Julien Paluku avant de « préciser qu’il n’y a pas de guerre dans la ville de Goma » mais plutôt un groupe « de bandits » dont l’aventure a été stoppée nette par l’armée loyaliste.

Des enquêtes déclenchées.

A la suite de cette attaque intervenue au cours d’une forte pluie assourdissante, les services spécialisés ont été déployés afin de remonter toute la filière, a annoncé Julien Paluku car, a-t-il espéré les trois blessés qui sont correctement pris en charge sur le plan psycho-médical pourront donner d’amples éclaircissement sur la motivation et l’origine de leur organisation.

« C’est que nous cherchons à faire actuellement c’est sauver la vie de ces capturés qui sont grièvement blessés pour que nous puissions comprendre exactement quel a été le mobile qui les a pousser à venir jusque dans l’aéroport », a signifié le Chef de l’Exécutif Provincial au Nord-Kivu qui en appelle à la collaboration de tout un chacun pour dénicher toute personne suspecte qui se serait infiltrée en ville.

Le Gouverneur Julien Paluku qui déplorait également la mort d’un militaire de l’armée régulière, a ainsi recommandé que « s’il y a des blessés par exemple des rescapés de ces attaques nocturnes qui se retrouvent cachés dans une maison ou dans un centre de santé, c’est ici l’occasion de demander à la population de nous aider à les identifier ».

Pendant que l’on annonce la récupération des deux armes individuelles, un centre de coordination a été mis sur pied  pour tirer les choses aux claires et ainsi livrer à l’opinion le bilan définitif en terme des morts, matériels récupérés, d’origine du mouvement voir du nombre estimatif des assaillants.

ACP/Symphorien Muhumbania/kms