Un milliard d’arbres pour le climat boostant la foresterie à Goma

L’initiative présidentielle « Jardins scolaires, 1 milliard d’arbres pour le climat à l’horizon 2023 » implémentée par Fonds Forestier National, FFN, à l’effort national, en vue d’une gestion durable des ressources forestières et de réduction de la pauvreté ainsi qu’à l’effort mondial pour lutter contre les effets du changement climatique résultant de la déforestation et de la dégradation forestière, compte des réalisations palpables à Goma.
« Connaissant les vertus de l’arbre, notre ami, nous devons nous impliquer dans la vision du chef de l’Etat et Président de la république, de planter les arbres », a interpellé ce vendredi 23 juin, Alexandre Baraka, responsable de FFN, à la clôture de la semaine de l’environnement.
Dans cette optique, le FFN a déjà appuyé le collège Mwanga en pépinière, l’Institut Supérieur de Tourisme, l’ISTU, dans sa concession de Kiziba 2, l’école primaire Mudja avec un boisement de 5 ha, le diocèse de Goma, à Buhimba avec 10 ha, pour ne citer ces institutions.
Le FFN ne fait pas cavalier seul, il y a aussi l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature, ICCN, à travers le Programme Climat Virunga, prévoit planter 25 ha au mont Goma dont 10 ha déjà faits, pour en faire un poumon écologique, attirant les touristes, selon l’Ingénieur Justin Komayombi de l’ICCN.
Ir Justin d’enchaîner, le même programme climat Virunga a déjà planté des arbres dans la ville volcanique, en partenariat avec des structures locales de développement, au cimetière désaffecté de l’ITG 2, à l’ile Tchegera, pépinière avec 20 000 plants par Proced, à essence locale, à côté de musée ; 500 ha à Kisigari en territoire de Rutshuru dont 150 ha des forets communautaires et 350 ha de bois de chauffe pour les communautés, a-t-il poursuivi.
Parlant de rôles d’arbre en milieu urbain, les spécialistes font allusion àla diminution de la température ambiante des villes et l’amélioration de leur ventilation, la protection de la structure des sols en limitant les risques d’érosion,le confort thermique de la ville, la capacité de stockage du carbone, l’infiltration des eaux pluviales, la captation de certains polluants, la protection de la biodiversité, notre santé physique et mentale, notre confort, notre sécurité et notre vie sociale, l’éclairage des rues dans un futur pas si lointain. ACP/BABUNGA/KMS