Une journée d’échange sur la problématique de la dot dans le respect des droits de la femme.

Une vingtaine de personnes, majoritairement des femmes issues de différentes communautés du Nord-Kivu et quelques associations de défense des droits de l’homme, ont participé lundi dans la grande salle des réunions de la division du Genre, famille et enfant à Goma, à une journée de réflexion et d’échange sur la problématique de la dot dans le respect des droits de la femme, a constaté l’ACP sur place.

Cette journée organisée par la division du genre, famille et enfant, avait pour objectif d’outiller les participants sur les droits de la femme pour mieux les défendre et les élucider non seulement sur les conséquences de l’exagération manifeste constatée dans la fixation de la dot mais également sur les droits de la femme dans le foyer.

A l’ouverture des travaux au nom de l’autorité provinciale, Mme Sebagenzi, Chef de la division  du Genre au Nord-Kivu, a appelé tous les participants à plus d’assiduité en vue de réaliser une banque des données riche et réaliste dans l’optique de contribuer à la lutte contre la commercialisation de la femme à travers la dot.

Pour M. Méthode Bateya, chargé de communication au sein de la même division, cette séance est importante car il est remarqué que la dot fragilise souvent le respect des droits de la femme dans les foyers ; l’homme étant convaincu qu’en donnant sa dote la femme lui appartient et dans ce cas elle ne sera que soumise à ses ordres.

Signalons que la journée a été caractérisée par quelques travaux en carrefour au cours desquels un certain nombre des recommandations ont été formulées aux différentes instances de niveau tant provincial, national qu’international.

ACP/KOMBO/KMS