La rentrée scolaire a été effective lundi sur la quasi-totalité de la province du Nord-Kivu où enseignants, écoliers et élèves ont repris le chemin de l’école conformément au calendrier dressé par le ministère sectoriel. Dans la ville de Goma, siège des institutions provinciales, les élèves ont envahi les rues et avenues, les uns à pied, les autres à bord des bus scolaires et d’autres encore à bord des motos.
A l’Institut de Goma, Institut Mikeno, Complexe scolaire Mama Mulezi, Lycée Amani ou encore Ecole du Cinquantenaire, Complexe scolaire Teresa Mira, Lycée Chemchem, Ecole primaire Keshero, les élèves et les enseignants ont répondu présent, renouant ainsi avec les activités scolaires.
Les quelques parents interrogés ont salué la décision sur la gratuité de l’enseignement dans les écoles publiques. Certains, pessimistes surtout, disent observent que cette noble mesure soit suivie par des actes notamment par le prise en charge correcte des enseignants.
Par contre, dans les écoles privées de la ville de Goma, il se dégage que rien n’a changé jusque-là en attendant la tenue des assemblées de parents à l’issue desquelles les grandes décisions liées à l’année scolaire vont se prendre.
Rentrée scolaire 2019-2020 sous surveillance de la Police à Goma
A l’occasion de la rentrée scolaire 2019-2020, le colonel Alisa Job Alain, commandant du commissariat urbain de la police nationale pour la ville de Goma, a effectué le tour dans les différentes écoles pour rassurer aux écoliers et à leurs enseignants la sécurité. Il a ainsi adressé une mise en garde à quiconque animée de mauvaise qui tenterait de kidnapper un élève au cours de cette année scolaire à Goma.
Cet officier supérieur de la Police a, à cette occasion, appelé les
responsables des sociétés de télécommunication à accompagner les services de l’ordre pour dénicher les réseaux criminels qui utilisent leur service pour se faire payer les rançons à travers les opérations de mobile banking.
Pas de rentrée scolaire à Nyamaboko/Masisi suite à l’insécurité
Le 02 septembre, date prévue pour la rentrée scolaire 2019-2020 n’a pas été respectée dans le groupement Nyamaboko, dans les aires de santé de Kazinga et Gomashi, en territoire de Masisi pour des raisons d’insécurité causée par les éléments de Mai-Mai Guidon, a dénoncé un animateur de la société civile locale joint au téléphone par l’ACP.
Selon la source, les écoliers et élèves de cette localité ont fui pour trouver refuge à Masisi centre, poursuit la source. Ils demandent le rétablissement de la paix pour que les élèves de cette contrée reprennent le chemin de l’école comme les autres enfants du pays. ACP/