Afflux des déplacés de guerre à Kasugho.

La localité de Kasugho–centre, située à 45 km au sud de Lubero, Chef-lieu du territoire du même nom, connait depuis le mois dernier un afflux des déplacés, a indiqué à l’ACP le chef de cette agglomération qui  estime pour le moment à plus de 1696 ménages déjà enregistrés et dépourvus de toute assistance.

Selon cette source, des dizaines d’enfants déplacés n’ont pas étudié l’année passée fuyant l’insécurité dans leurs milieux habituels. Un activiste de droits  humains a indiqué que pour survivre ces déplacés effectuent des travaux journaliers dans les champs des particuliers.

Certains d’entre eux commencent à se livre au maraudage pour survivre, s’inquiète les activistes de la société civile qui craignent pour le pire sur rien n’est fait avant.

Il faut noter que depuis l’installation d’une grande base militaire de FARDC à l’entrée Ouest de Kasugho centre  en territoire de Lubero, la population se sent rassure et vaque désormais à ses occupations sansinquiétude. Plusieurs villages sont restés inhabités plus à l’Ouest de Kasugho où l’insécurité causée par les groupes armés est perceptible.

Ici, les affrontements opposent les Maï – Maï commandés par N’tabo Taberi alias Tcheka et les FDLR contraignant ainsi la population à se réfugier dans les villages sécurisés aux alentours de Kasugho.

ACP/SAA MBILI/SYMP.MU.