Cri d’alarme des Professionnels de Santé de la partie Nord de la Province du Nord du Nord-Kivu.

Réunis au bureau de l’Antenne de la Division Provinciale, de la Santé à Butembo en date du 15 Août 2017, toutes les représentations des professionnels de la santé ont dénoncé la situation d’insécurité dont sont victimes les formations sanitaires de la partie Nord de la Province du Nord-Kivu.

Dans un mémorandum adressé au Maire de ville de Butembo, ces agents sanitaires ont relevé un bilan sombre marqué par le cambriolage des caisses, les vols des ordinateurs, les menaces à l’endroit des médecins, l’agression du personnel soignant, le pillage des médecins, l’agression du personnel soignant, le pillage des pharmacies. L’extorsion d’argent du personnel et des malades ainsi que la poursuite des médecins pour avoir pris en charge les malades blessés par balle, tous ces cas sous la bénédiction des hommes porteurs d’alarmes et vêtus en tenues militaires ou policières. 

En zone de santé de Butembo, les cliniques de l’Université Catholique du Graben, le Centre de santé Matanda et  le Bureau de l’antenne du Programme élargie de vaccination ont été visités par ces hors la loi. Les cambrioleurs ont emporté respectivement 5320$, 570$ et 60$, les médecins du centre hospitalier Mama Musayi a été poursuivi pour avoir pris en charge des cas d’avortements incomplets. 

Dans la zone de santé de Katwa, une bagatelle somme de 2600$ a été emportée du service des finances dans le centre hospitalier Masiki tandis que dans la zone de santé de Lubero, un agent du service de renseignement de Kitsombiro qui poursuivait les soins à l’hôpital Général de Lubero, un agent du service de renseignement de Kitsombiro qui poursuivait les soins à l’hôpital Général de Lubero a été abattu à bout portant sur son lit d’hôpital par trois hommes armés en tenues civiles qui lui avait logé deux balles dans son corps. Dans la même zone, la pharmacie du centre de santé de Bukununu a été vidée de ces médicaments d’une valeur de 940$ et 940$ et 1903 plus 813.950 Francs congolais de la caisse. 

Selon les Médecins, infirmiers, Agis et différents syndicats, en dépit de ces pertes, vols et agressions, les victimes sont, de fois, obligés de débourser de somme d’argent auprès de la justice pour les enquêtes et les dépôts de plainte contre inconnue. 

C’est à ce titre que devant cette triste dégradation manifeste du système sanitaire, au mépris, au mépris des droits humains et spécifiquement ceux des malades, les professionnels de santé ont jugé utile d’alerte l’autorité urbaine et tous les services spécialisés de sécurité ainsi que tous  les services spécialisés de sécurité ainsi que tous ceux qui ont en charge la protection des personnes, de leurs biens  ainsi que de leurs droits de prendre les dispositifs utiles, rapides et durables pour y faire face et endiguer le mal.

Il y va de l’intérêt de nos populations par la santé de celles-ci en dépend car la persistance de ce phénomène pourra avoir comme effet négatif la réduction très sensible d’offrir les services de santé aux patients ont conclu les professionnels de la santé.

Notez que réunis en Assemblée Générale le dimanche 13 Août 2017, l’Association Nationale des Infirmiers au Congo, ANIC, a pris la ferme décision de ne plus recevoir les hommes en arme dans les formations médicales à partir de 17h00 jusqu’à 06h0 du matin et de ne plus accepter les militaires armés commis et comme garde malade dans les hôpitaux.

Informé à ce sujet, le Maire de Butembo, lors d’un entretien, ce jeudi 17 Août 2017, avec une délégation de la Division Provinciale de la Santé, a demandé que l’on puisse revoir cette décision car les cas de cambriolage ne sont pas nécessairement perpétrés par les militaires et/ou les policiers. ACP/SAA II/kms