Le Centre d’études pour la promotion de la paix, la démocratie et les droits de l’homme sonne l’alerte, dans un communiqué parvenu ce jeudi à l’ACP, à propos des exactions commises par les rebelles des forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) les deux dernières semaines contre les populations dans le Sud du Territoire de Lubero.
Selon cette organisation des droits humains, les rebelles hutu rwandais des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda affichent actuellement une virulence sans pareille caractérisée par des assassinats, enlèvements, pillages et kidnappings dans plusieurs villages du Sud de Lubero en cheval entre Walikale.
Le dernier cas en date est celui survenu en date du 5 novembre quand deux civils ont été par les présumés FDLR dans le village de Buhimba alors que huit autres personnes ont été enlevées lors d’une attaque menée le même jour dans la zone par les mêmes FDLR puis libérées après versement d’une rançon.
Le samedi 7 novembre, trois civils ont été kidnappés dans le village Mukeberwa dans le groupement Itala par les mêmes rebelles hutu rwandais devenus virulents depuis la traque leur infligée par l’armée loyaliste de la RDC.
Face à ce désastre, le CEPADHO lance un cri d’alarme consécutivement à cette insécurité permanente dans cette zone où errent les FDLR et demande au gouvernement et la Monusco à multiplier les efforts dans le cadre de la protection de la population et de ses biens. Ceci permettra en outre à une milice d’auto-défense de ne pas voir le jour dans cette contrée pour anéantir les FDLR et éviter que d’autres aient leur raison de se reconstituer.
ACP/Saambili/kms