Goma, 10 décembre 2024(ACP).- Une journée de réflexion a été organisée à Goma, dans l’Est de la République démocratique du Congo, ce mardi par un consortium d’organisations autour de la recrudescence des cas des VBG, sous la présidence de l’autorité provinciale sectorielle, à la clôture de 16 jours d’activisme de lutte contre ce fléau, a appris l’ACP des organisateurs.
» Je suis très heureuse de présider cette cérémonie, marquant la clôture des 16 jours d’activisme, commencée depuis le 25 novembre et également la journée de réflexion autour de la recrudescence des cas des VBG à Goma et surtout dans les sites des déplacés en province du Nord-Kivu », a déclaré Mme Prisca Luanda Kamala, conseillère principale du gouverneur de province en charge du Genre.
Elle a déploré l’augmentation de nombre de cas, malgré les efforts déployés par les acteurs dans le site des déplacés, où le Nord-Kivu vient en tête suivi l’Ituri et le Sud-Kivu.
Mme Prisca a jugé important ce cadre d’échange des acteurs humanitaire, organisé par care internationale avec le consortium Soprop, Umoja in action et Congolese Family Joy (CFY) pour évaluer et prendre des mesures idoines et des actions pouvant amener à la réduction sensible de nombre des cas de VBG. Car dans des camp, par manque des moyens, il s’observe certaines pratiques qui favoriseraient l’augmentation des cas de VBG.
Pour M. Elourd Luanda Kiekire, chargé des programmes auprès du Soprop, membre du consortium, aujourd’hui, il était question d’inviter différents acteurs avec l’appui technique du care internationale, pour réfléchir autour du thématique du VBG au Nord-Kivu et l’idée de voir pourquoi cette recrudescence de VBG en province et séance tenante, avec tous les acteurs, nous allons émettre des recommandations et proposer des actions à mettre en œuvre pour pouvoir réduire ce nombre de cas de VBG qui ne cessent d’augmenter. Care internationale avec le consortium sur le financement de l’USAID est entrain d’implémenter un projet qui va bénéficier plus de 9000 personnes, qui auront des moyens de subsistance agricole et également ils auront à développer des activités génératrices des revenues dans le cadre de l’entrepreneuriat et enfin la grande activité sera celle de la protection liée aux VBG.
Madame Nkuba, cheffe du projet Congolese Family Joy, quant à elle, c’était sur base d’un rapport de MSF qu’ils ont été alertés en nous alarmant sur l’augmentation des VBG au Nord-Kivu et entant qu’acteur œuvrant dans la protection de VBG dans les camps, nous avons jugé bon de commencer par cet atelier de réflexion avec les acteurs humanitaires sur l’augmentation des cas de VBG étant donné que nous avons un projet que nous implémentons dans les camps. Ainsi, pour nous permettre de bien planifier d’autres actions plus coriaces de lutte contre les violences basées sur le genre dans différents camps et tout dans l’objectif d’améliorer nos efforts dans la lutte.
Pour rappel, les 16 jours d’activisme de lutte contre les violences faites aux femmes et filles ont commencés depuis le 25 novembre et prennent fin ce 10 décembre 2024. ACP/Kakuru/kms