).- Des messages qui émanent du maire et des leaders d’opinion interdisant la marche projetée pour ce mercredi 13 septembre dans la ville de Goma par des mouvements citoyens se sont intensifiés depuis le lundi
11 septembre, a constaté l’ACP.
« Le maire, le commissaire supérieur principal, Faustin Kapend Kamand saisi à travers les réseaux sociaux d’une éventuelle journée ville morte projetée à nouveau dans la ville par certains mouvements citoyens ce mercredi, rappelle aux organisateurs que le pouvoir public est engagé à établir la responsabilité pénale de tout un chacun dans les évènements du 30 août dernier et réparer les préjudices. Ainsi donc, il ne peut agir sous une quelconque pression » mentionne le communiqué du 12 septembre de l’autorité urbaine. Par ailleurs, poursuit le communiqué, une manifestation qui survient en ce moment précis ne peut être que l’œuvre de l’ennemi qui vise à brouiller les enquêtes et créer le chao dans la ville. En vertu de l’article 4 de l’ordonnance ni 21/016 du 03 mai 2021 portant sur les mesures d’application de l’état de siège, cette manifestation n’est pas autorisée. Ainsi , toute la population est invitée à vaquer librement à ses activités. Une mise en garde sévère est lancée à l’endroit de quiconque s’autoriser de barricader la route par des pierres tel qu’il s’observe d’habitude », a instruit le maire de Goma, le Commissaire Faustin Kapend.
» Je suis natif de Goma, et encore attristé par des évènements du 30, c’est pourquoi, je dis non à la marche prévue ce mercredi par les mouvements citoyens. Pas de ville morte, boycottons et vaquons comme à l’accoutumée. Le gouvernement s’y met pour établir la responsabilité. Et n’oser pas à poser des pierres sur la chaussée, car cette route nous l’avons eu difficilement », a prévenu ce mardi 12, Ngoy Kisirani Kasereka, coordonnateur provincial de la plateforme des corporations des taxis motos.
Le président du barza intercommunautaire du Nord Kivu, dans son message adressé aux communautés, d’inscrit à faux à cette marche et demande à la population de ne pas observer ce mot d’ordre. Les voix s’élèvent de partout pour demander à la population l’observation de cet appel de la ville morte véhiculé par les réseaux sociaux, comme pour dire les plaies sont encore fraîches pour les oublier, disait Patrice Emery Lumumba. ACP/Babunga/KMS