Le Gouverneur Carly Kasivita pour une réhabilitation urgente du pont Kihira de Sake.

Le Gouverneur de la province du Nord-Kivu, Carly Nzanzu Kasivita, a consacré la journée du vendredi 20 mars à une visite d’inspection du Pont Kihira menacé d’effondrement à la sortie Sud de la cité de Sake sur la route nationale N°2 en vue d’envisager une réhabilitation urgente de cet ouvrage qui assure la jonction de Goma aux provinces du Sud-Kivu et celle de la Tshopo.

Sur place à Sake, l’Autorité provinciale, a senti la nécessité de réhabiliter le Pont Kihira dont l’intérêt est plus que provincial mais plutôt national.

« Ce pont est d’une importance très capitale et il faut que les travaux définitifs commencent pour garantir la circulation entre nous et le Sud-Kivu, entre Kisangani et Goma et entre le territoire de Masisi  et la ville de Goma», a fait remarquer le Gouverneur Carly Nzanzu pour qui cette menace constitue un 2e risque d’enclavement du chef-lieu danger au vu des éboulements qui menacent la même route du coté de Rutshuru, précisément à Burayi.

Tenant compte d’éventuelles conséquences qu’engendreraient l’effondrement du pont Kihira, le Chef de l’Exécutif provincial au Nord-Kivu a promis mettre en contribution les techniciens de l’Office des routes pour trouver une solution provisoire ; le temps que la haute hiérarchie intervienne pour une issue définitive.

Outre les impacts humanitaires, l’effondrement de cet ouvrage affectera la sécuritaire alimentaire dans la ville de Goma ; d’où la nécessité d’un plaidoyer soutenu auprès de la hiérarchie pour l’érection d’un pont définitif.

A la Direction provinciale de l’Office des routes au Nord-Kivu, l’on estime que la malléabilité du sol constitue l’une des causes principales à la base de ce danger imminent qui nécessite le renforcement du soubassement de l’ouvrage par un béton dit cyclopéen en vu de lutter contre l’infiltration de l’eau en dessous de la culée sous menaces.

Le drainage des eaux de pluie vers par le bas-fond de la rivière constitue la solution durable en plus du déplacement de l’ouvrage envisagé par nombreux observateurs. ACP/Kambale/kms