Levée de la grève des enseignants du Primaire dans des écoles publiques de Goma

Le Directeur provincial de l’Enseignement primaire, secondaire et techniques, EPST/Nord-Kivu I, M. Delphin Konapungu Pero, a indiqué avoir trouvé un terrain d’entente avec les enseignants grévistes au sujet des revendications relatives au paiement de la prime dite de gratuité à la base du débrayage observé depuis la reprise des cours en date du 09 janvier en cours.
Au cours d’un entretien accordé vendredi 27 janvier à l’ACP, dans son bureau de travail à Goma, le Directeur provincial de l’EPST Nord-Kivu I, a affirmé avoir trouvé un compromis avec les enseignants qui ont déclenché la grève depuis maintenant 2 semaines.
« Avec des séries des réunions en cascade, nous sommes tombés d’accord que toutes les écoles seront opérationnelles le lundi 30 janvier et nous avons conscientisé les chefs d’établissements, les enseignants et certaines structures syndicales à revenir à la raison », a indiqué Delphin Konapungu avant d’ajouter que « le premier jour, c’était à 52% de négociation, le deuxième jour 65%, aujourd’hui on a pas calculer, mais le taux n’est fait qu’ à accroître, l’assurance est que lundi les cours reprennent; leurs revendications ont été entendues, sur les 5 mois de la prime de gratuité demandés, deux sont déjà logés dans des banques et les 3 mois restants seront touchés à la paie de janvier ».
Au sujet de la scolarisation des enfants déplacés, le Directeur provincial de l’EPST/Nord-Kivu I, a assuré que « quelques problèmes ont été réglées mais beaucoup reste à faire ».
« Nous avons intégré les enfants dans certaines écoles d’accueil, mais d’autres continuent d’arriver comme ceux de Kitchanga qui sont entrain d’etre enregistrés alors que certaines écoles n’ont plus d’espace », a fait observé le DP Konapungu pour qui « l’autre difficulté reste la prise en charge qui pose problème, étant donné que les parents sont dans une situation de précarité ». Il a dit avoir fait rapport au gouverneur de province qui, lui aussi, va nécessairement « s’adresser au ministère de l’action humanitaire et affaires sociales pour la prise en charge de ses enfants ». ACP/Bimpa et Sarah/kms