La permission au Gouvernement provincial du Nord-Kivu de prendre des mesures exceptionnelles en vue de la réhabilitation est plus que salutaire sur le plan tant économique que sécuritaire, a dit le Gouverneur Julien Paluku de retour à Goma, chef-lieu de sa juridiction ce lundi en provenance de Paris via Kinshasa où il a mené des contacts utiles pour ses administrés.
Au vu du plaidoyer relatif à la dégradation avancée de la route Butembo-Goma, « l’écho de l’Autorité provinciale est tombé dans les oreilles de la présidence et voila pourquoi nous nous réjouissons de cette correspondance (…) qui appui l’initiative locale de pouvoir prendre en charge l’entretien des routes d’intérêt national », a dit le Chef de l’Exécutif provincial du Nord-Kivu qui faisait allusion à la lettre signée par Néhémie Mwilanya Wilondja, directeur de cabinet du chef de l’Etat qui, en date du 14 avril dernier, a réservé une réponse favorable à la lettre du Gouverneur du Nord-Kivu, dans laquelle il dénonçait l’impraticabilité de la route Butembo-Goma.
Pour Julien Paluku, la méthode expérimentée dernièrement sur le tronçon Beni-Butembo sera de mise pour l’axe actuellement dégradé séparant entre Butembo-Kanyabayonga qui va être certainement sectionné en deux ou en trois chantiers distincts à financer sur bases des recettes collectées par le Fonds national pour l’entretien des routes (Foner) sur les véhicules commis au trafic à l’interne.
Le mauvais état de la route constituant également un facteur de l’l’insécurité, outre le tronçon Butembo-Kanyabayonga-Rutshuru-Goma, une attention va être également mise sur la bretelle Rutshuru-Bunagana en plus Sake –Masisi qui devront également bénéficier de ces mesures exceptionnelles pour plus de carossabilité sur base du système de péage route.
102 sites miniers déclarés verts dans le Masisi et Walikale.
A noter que le séjour parisien du Gouverneur Julien Paluku a été une occasion pour les parties prenantes aux assises de la capitale française de témoigner particulièrement qu’au Nord-Kivu, cent-deux sites miniers ont été « déclarés verts principalement dans les territoires de Masisi et de Walikale.
Cette qualification est l’œuvre de la conjonction des partenaires du Gouvernement, ceux des Nations unies en plus de l’Institut de recherches sur les technologies industrielles (ITRI). Elle signifie que les 102 sites miniers déclarés verts ne sont plus ni tenus moins encore exploités par des militaires ou un quelconque groupe armé.
Il s’agit d’une révélation rassurante, a dit en substances, le Chef de l’Exécutif provincial au Nord-Kivu pour qui tout partenaire peut ramener ses financements dans cette partie de la RDC car les conditions sont désormais réunies pour ériger des unités de transformation des minerais dans cette région située à proximité des puits de production. ACP/Kambale/kms