En dépit de quelques problèmes en ce qui concerne la situation politique du pays, le Président de la République estime que la police doit mieux faire son travail, celui de la protection des personnes et de leurs biens. Voilà pourquoi il a été suggéré la mise en place d’un cadre de concertation entre la police et les partis politiques. Et ce, pour éviter qu’il n’y ait pas d’un côté la police et l’autorité, et de l’autre côté, la police et les partis politiques. Ceci, pour aussi éviter les dérapages qu’on a connu le 19 et 20 septembre 2016.
Le Président de la République, Joseph Kabila Kabange a présidé hier lundi 7 novembre 2016 la réunion du Conseil supérieur de la défense, indique un reportage de la Radio et télévision nationale congolaise (Rtnc), qui a examiné trois points importants. Il s’agit de la situation sécuritaire du pays, la formation des FARDC et la collaboration entre la police et les partis politiques. A en croire Crispin Atama Tabe, ministre de la Défense et Anciens combattants, cette réunion a tablé sur quelques mesures à prendre en renfort, pour appuyer les militaires qui sont déjà au front. Il ne fait l’objet d’aucun doute que les Forces armées de la République démocratique du Congo combattent non seulement les forces négatives en général, mais aussi et en particulier les ADF-NALU qui sèment mort d’hommes et désolation, mais dont les capacités de nuisance sont en nette diminution. Ce renfort est donc de nature à booster le moral des troupes au front, pour éradiquer toutes les forces négatives et permettre ainsi à la population de vaquer librement à ses occupations.
La réunion a aussi mis un accent particulier sur la formation des militaires. Ici, Atama Tabe a expliqué qu’il existe différents centres d’entrainement ou d’instruction comme Moba, Kamina, et Kitona, et où la formation évolue suffisamment bien. Pour lui, cette étape qui n’exclut pas la police est importante pour les jeunes gens qui doivent appuyer les différentes unités en guerre contre les forces négatives à l’Est du pays. La formation d’un militaire demeure à ce sujet un placement sûr, permettant ainsi au pays d’avoir une armée moderne, de qualité et disciplinée.
L’actualité de l’heure, dominée par les différentes marches, meeting et ultimatums n’a pas échappé à l’attention des participants à cette réunion. Ainsi, en dépit de quelques problèmes en ce qui concerne la situation politique du pays, le Président de la République estime que la police doit être mise dans les conditions de mieux faire son travail, celui de protéger les personnes et leurs biens. Voilà pourquoi il a été suggéré la mise en place d’un cadre de concertation entre la police et les partis politiques. Et ce, pour éviter qu’il n’y ait pas d’un côté la police et l’autorité, et de l’autre côté la police et les partis politiques. Ceci, pour éviter les dérapages qu’on a connu le 19 et 20 septembre 2016.
Cette mesure, si elle est appliquée, va prouver aux yeux du monde que le Président de la République a toujours été proche de la population et tout ce qu’il fait, c’est dans l’intérêt supérieur de celle-ci. En plus, Joseph Kabila est parmi ceux qui pensent que la jeunesse, moteur du développement, ne peut jamais être utilisée pour détruire les fondamentaux mêmes de ce développement. Raison pour laquelle tout doit être fait pour que pareil drame ne se reproduise.
Cette mesure, disons-le, dépendra de la bonne foi des différents acteurs, surtout ceux de l’opposition qui pensent que pour être entendu, il faut absolument manifester, en bravant les agents de l’ordre commis à cet effet et l’autorité de l’Etat par ailleurs. La démocratie, c’est aussi le respect des règles et des principes du jeu, d’autant plus qu’on ne peut jamais vouloir une chose et son contraire à la fois. La liberté d’expression ne signifie pas outrage aux autorités compétentes, elle ne signifie pas non plus le vandalisme, l’incendie des édifices privés et publics de l’Etat. La liberté d’expression ne signifie pas le respect de la décision prise par l’autorité compétente dans l’intérêt de protéger le faible contre les prédateurs politiques.
L’Avenir