Province éducationnelle Nord-Kivu I : 16.665 candidats finalistes attendus aux épreuves préliminaires de l’examen d’Etat

16.665 candidats finalistes du secondaire dont 771 déplacés de guerre sont attendus aux épreuves préliminaires de l’examen d’Etat, édition 2022-2023 dans la Province éducationnelle Nord-Kivu I, a annoncé le directeur de cette entité sclaire, M. Delphin Konapungu Pero, lors d’un entretien accordé à l’ACP ce vendredi 05 mai dans son bureau de travail.
« Vendredi nous avons une réunion avec le comité provincial EPST Nord-Kivu pour leur donner les différentes instructions relatives à l’examen d’Etat et le dimanche dans les après midis nous ferons la descente pour vérifier quelques centres où vont se dérouler ces épreuves », a assuré ce Responsable éducatif pour qui « les préparatifs pour la passation des épreuves de dissertation vont bon train ».
Il a également annoncé la création « de 2 nouveaux centres compte tenu de l’arrivée en cascade des finalistes déplacés de Rutshuru et de la partie nord de Nyiragongo, précisément ceux de Kibumba, une raison de l’augmentation de 50 à 52 centres pour un effectif de 16665 candidats.
Abordé sur une probable pratique de correction dans certains centres de sa juridiction, M. Delphin Pero a d’abord félicité toute l’équipe de l’inspection et du comité provincial en ce qui concerne l’organisation de l’examen d’Etat.
« Sur place dans nos centres du Nord-Kivu I, nous avons des garde-fous pour empêcher la tricherie, nous avons des instructions sévères d’ou il faut élaguer les antis valeurs comme la tricherie, on fera entrer les élèves en les contrôlant, pas des téléphones dans la salle ni les morceaux de papier. Les surveillants, chefs de centre et l’équipe sur place seront là pour contrôler systématiquement tous les candidats et le respect de l’heure prévue pour cette épreuve sera strictement de rigueur».
A noter que ces épreuves commencent ce lundi 08 mai 2023 sur l’ensemble du territoire national. Pour rappel, 771 élèves déplacés, candidats à ces épreuves ont bénéficié de l’appui du prix Nobel de la paix 2018 et Président de la Fondation Panzi, Dr Denis Mukwege, pour leurs frais de participation. Georges Bimpa et Hélène Ibonga/ ACP