La présidente de la commission de l’Union africaine, Dr Nkosazana Dlamini Zuma, a nommé l’ancien Premier ministre togolais Edem Kodjo facilitateur du dialogue national en RDC.
Dans un communiqué publié sur son site Internet mercredi 6 avril, l’Union africaine indique que cette nomination «vise à aider à la convocation d’un dialogue global en vue de régler les problèmes liés aux prochaines élections» en RDC.
Le document mentionne que « cette nomination est conforme à l’engagement souligné dans le communiqué conjoint de l’Union africaine, des Nations Unies (ONU), de l’Union européenne (UE) et de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) du 16 Février 2016 pour continuer d’aider le République démocratique du Congo dans cette entreprise».
Dans ce communiqué du 16 février, les quatre organisations avaient appelé les acteurs politiques congolais politiques congolais à ne ménager aucun effort, dans le cadre de la Constitution de leur pays, pour assurer la tenue réussie des élections, préserver la paix et approfondir la démocratie, y compris à travers un processus politique.
La présidente de la commission de l’Union africaine invite toutes les parties prenantes à coopérer avec le facilitateur Edem Kodjo.
Sur son compte Twitter, le président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku, a également repris l’annonce de la désignation du Togolais.
En janvier dernier, Nkosazana Dlamini-Zuma avait demandé à l’ancien Premier ministre togolais de mener les consultations nécessaires pour le lancement du dialogue.
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Il avait rencontré plusieurs personnalités et regroupements politiques et de la société civile congolaise.
Le chef de l’Etat Joseph Kabila a annoncé depuis l’année passée la convocation d’un dialogue pour discuter notamment du processus électoral en vue de permettre la tenue d’élections apaisées. L’avancement du processus électoral congolais bute sur des questions techniques et de financement.
La question du dialogue divise la classe politique congolaise. La Majorité et une frange de l’opposition sont favorables à ce dialogue alors que d’autres partis à l’instar de l’UDPS conditionnent jusqu’à présent leur participation au dialogue à la présence d’un facilitateur nommé par l’ONU.