Maman Sidikou, chef de la mission de l’Organisation des Nations unies pour la stabilisation en RDC (MONUSCO), ont confirmé mercredi à Kinshasa la présence des rebelles combattants de l’ex-mouvement du 23 mars (M23), dans la province du Nord-Kivu, partie-est de la République démocratique du Congo.
« C’est une évidence. Lorsqu’on a fait le vol de reconnaissance nous en avons pas vu. Et les gens ont été pris, puis le Rwanda et l’Ouganda ont reconnu les mouvements de ces éléments M23 en centaine. Et récemment moi et Said Djinnit nous avons rencontré le président Museveni en Ouganda pour parler de la question, donc il n’est pas un secret qu’ils sont là », a déclaré M. Sidikou à l’issue d’un entretien avec le vice-premier ministre des affaires étrangères.
Le gouvernement rd-congolais a affirmé il y a quelques semaines qu’une centaine d’anciens combattants du M23, dont leur chef Sultani Makenga, se trouvant en exil en Ouganda avaient regagné clandestinement leurs anciennes bases dans l’est de la RDC.
Quelques jours après, l’armée ougandaise a assuré avoir arrêté le 18 janvier derniers 101 anciens combattants du M23 qui cherchaient à franchir la frontière avec la RDC.
Les autorités ougandaises ont également signalé la disparition sur son sol de Sultani Makenga, l’ancien chef de cette rébellion du M23, dans des circonstances peu claires, a-t-on appris vendredi de source militaire ougandaise.
Pour M. Sidikou, la MONUSCO se prépare à appuyer l’armée de la RDC pour la neutralisation de cette menace dans la partie est du pays.
« En tant que chef de la MONUSCO je dis ceci, en 2012-2013 ils sont venus, ils ont été combattus par les FARDC appuyées par la MONUSCO. Et ça sera la même chose qu’aujourd’hui, ils ont choisi les armes et les armes leur répondront », a-t-il rassuré.
(Xinhua)