De New York, le porte-parole du Secrétaire général des Nations-Unies, Stéphane Dujarric, a lors d’un point de presse laissé entendre que « la Monusco n’a pas le mandat de pourvoir à la protection rapprochée des leaders politiques ».
Du coup, on cherche à savoir si cette déclaration est consécutive à la protection dont aurait bénéficié Moïse Katumbi de la part des Casques bleus lors de son interpellation manquée du 5 mai courant par les éléments de la police congolaise.
Des informations non confirmées par la mission onusienne en RDC faisaient état avant hier du limogeage du chef de la police Monusco à Lubumbashi.
Au lendemain de sa déclaration de candidature à la magistrature suprême, mercredi 4 mai, Moïse Katumbi a affirmé que sa résidence a été encerclée par la police avec pour but son arrestation. Les forces de l’ordre ont stationné devant son domicile jusqu’à l’arrivée des casques bleus de la Monusco. La police est repartie sans interpeller l’ex-gouverneur. Selon ses proches, l’objectif de la police était d’arrêter Moïse Katumbi et de le transférer à Kinshasa.
Il y a quelques jours, le porte-parole de la Monusco, Charles Bambara, répondant à une question de la presse liée à la requête du « G7″ sur la sécurisation de son candidat à la présidentielle, Moise Katumbi Chapwe, avait pourtant indiqué que » le mandat de la Monusco est globalement clair sur un certain nombre de points, notamment sur la protection des civils, qu’ils soient de la Majorité ou de l’Opposition. Si nous devons le protéger, nous le protègerons… « , avait-il assuré.
Mais à Kinshasa, nous avions tenté hier sans succès d’entrer en contact avec le porte-parole de la Monusco.
Didier Kebongo/Forum des As