: Une bienfaitrice fête la Pentecôte avec les déplacés au camp de kanyaruchinya/Nyiragongo

Une bienfaitrice volontaire nommée Mme Yvette Kinyiambi, a choisi la journée du dimanche 28 mai pour aller à la rescousse des femmes déplacées hébergées dans le camp de Kanyaruchinya, en territoire de Nyiragongo, à environ 7 km du centre ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, a constaté l’ACP.
« Je ne vais pas parler de moi-même même. Ce que je peux dire c’est d’appeler les gens à ce venir en aide aux déplacés car parmi eux il ya des femmes en manque de tout même à se couvrir. Les enfants ici sont affamés et ça se voit aux yeux d’un coup », a recommandé Mme Yvette Kinyiambi avant d’appeler les autorités à rétablir la situation sécuritaire pour le retour de déplacés dans leurs milieux d’origine.
« Je sollicite à nos forces de sécurité de faire tout pour que la paix revienne. Parmi ces gens je ne vois personne qui peut échouer à faire le champ pour nourrir sans famille et contribuer à l’émergence du pays. Vraiment que tout soit fait pour qu’ils rentrent car on n’aura pas à leur donner chaque jour », a-t-elle suggéré.
A la question de savoir pour quoi ce geste, cette dame qui n’est pas à son premier geste de charité a indiqué que « c’était dans le cadre de célébrer la fête de la Pentecôte avec les familles de déplacés surtout celles hébergées tout autour de l’Eglise Rehema de Kanyaruchinya ».
Dans sa gibecière, à part les repas préparé pour la circonstance, Mme Yvette Kiniambi a remis des habits et chaussures à plus d’une centaine de personnes.
Elle a, à cette occasion, invité tous les hommes et toutes les femmes épris de compassion à venir en aide à ces déplacés en manque de tout et surtout qui sont confrontés aux effets de la crise vécue actuellement en Province.
Reconnaissance et bénédiction des bénéficiaires
De leur côté, les femmes et enfants débordés de joies, ont exhibé des pas de danse pour exprimer leur reconnaissance à cette bienfaitrice.
« Je venais de passer deux jours sans manger mais je suis rassasiée. Malgré ce pour un temps m’eux vaut « , s’est réjouie, Mme Sifa Bahati, la vingtaine révolue ayant fui les hostilités dans la région de Rugari, en territoire de Rutshuru.
« Mon mari ne restait qu’avec un seul pantalon mais je viens d’avoir un autre. Quelle chance ! Que Dieu rembourse au centuple madame Yvette », s’est exclamé une autre femme du nom de Nyira Mugeyo, déplacée de Koubba, dans le territoire de Nyiragongo.
Madame Yvette n’est à sa première action du genre. Elle a pris en charge une famille des jumeaux nés dans ce camp. Elle promet ouvrir un orphelinat dans ce camp pour prendre en charge les enfants séparés de leur famille suite aux guerres en répétition dans le Nord-Kivu. ACP/Ishara/kms