Le Gouverneur de la province du Nord-Kivu, Julien Paluku Kahongya a formulé le vœu de voir tous les responsables du secteur tant public que privé à s’engager chacun individuellement dans lutte contre la corruption en cette période au cours de laquelle la paix pointe à l’horizon.
Cette exhortation de l’autorité provinciale a été faite à l’issue de la publication du rapport sur la perception de l’indice de corruption au Nord-Kivu. Ce travail réalisé par l’Office de bonne gouvernance et la lutte contre la corruption, OBLC, un service rattaché.
Le rapport qui s’appui sur une enquête qualitative effectuée dans une dizaine des services publics en ville de Goma, indique que la corruption ainsi que ses notions voisines constituent un fléau en dépit de son caractère infractionnel selon la loi de 2005 en RD Congo.
Selon l’Auditeur Provincial de l’OBLC/Nord-Kivu, Rostand Katembo Saidi, tous les secteurs vitaux sont infectés par la corruption. De l’administration publique aux confessions religieuses en passant par les organisations non gouvernementales, des astuces en termes d’épithètes ont été développées et inventés pour masquer ce fléau.
Ce travail a été salué par tous les intervenants par le fait qu’il réveille les bonnes consciences sur une réalité tenue mais ignorée du commun des mortels. Sa publication est intervenue en présences des députés et ministres provinciaux, des responsables des services étatiques, paraétatiques et privés.
La signification de la corruption, les expressions usuelles, ses différentes formes, les facteurs favorisants, ses causes et conséquences, les remèdes au mal devenu profonds, tels sont les principaux thèmes au tour desquels les enquêteurs ont mis l’accent.
Au niveau de l’organe de la loi l’on soutient que la corruption est érigée en infraction et quiconque tombe sous ce coup est passible non seulement d’une peine allant jusqu’à 15 ans de servitude peinable mais aussi il perd la qualité d’être éligible ou élu.
ACP/Symphorien Muhumbania/kms.