(ACP).- Une séance d’échange à l’intention des journalistes de Goma Masisi et Rutshuru, s’est tenue à Goma vendredi sur initiative conjointe du CICR et MSF sur le droit international humanitaire, a appris l’ACP ce samedi 04 novembre 2023 d’un participant.
« Notre sommes bien outillés aujourd’hui sur le DIH. La matière était abondante et c’est notre devoir d’aller vivre la réalité », a dit Albert Isse, journaliste pour le compte de l’organe de presse Lescoulisses paraissant en ville de Goma.
La protection des journalistes en temps de guerre mais aussi de leur contribution à diffuser les DIH au-delà des principes d’action et les problématiques auxquelles font face les organisations humanitaires dans leur travail dans les zones en conflits singulièrement dans la région du Nord-Kivu, sont parmi tant d’autres les notions apprises
Au sortir de cette assise, la responsable de communication de CICR à la sous délégation de Goma, Nagham Awada, a reconnu « le défi du travail des journalistes dans les zones comme le Nord-Kivu mais aussi le devoir qui leur incombe de ne diffuser rien que la vérité au regard de la charte de Munich ».
« Nous suivons le travail des journalistes et la minière dont l’information est traitée. Nous voyons aussi le défi auquel les journalistes sont soumis notamment lorsqu’ils couvrent des situations des conflits armés. Nous avons aussi sensibilisé les journalistes à la question de l’accès humanitaire des organisations humanitaires à la question de désinformation et de mesinformation. Le journaliste a vraiment un rôle important à jouer pour essayer de lutter contre cette désinformation », a résumé la responsable de communication de CICR à la sous délégation de Goma avant d’inviter les professionnels de la presse « à toujours vérifier les informations qui concernent les organisations humanitaires dans la région avant la diffusion et vulgariser les organisations humanitaires afin de faciliter l’accès humanitaire en faveur de la population victime ».
De son côté , Lisa Verhan de la communication MSF a reconnu la complexité de la situation humanitaire dans la province du Nord-Kivu mais cependant, le MSF répond à la mesure du possible.
« On peut pas répondre à tous les besoins mais on essaie d’apporter les soins de la meilleure qualité possible aux nécessiteux comme à Rutshuru ont intervient dans l’hôpital général de référence et on n’a pas des soins chirurgicaux par exemple pour les victimes d’accident de route ou des blessés par armes », a-t-elle reconnu.
Outre le droit international humanitaire, certaines autres notions ont été également développés notamment faire comprendre aux journalistes les missions du CICR et MSF, champs d’application et d’intervention dans la province, mais aussi sa divergence avec les organisations des Nations Unies.
C’est rare de fois que ces deux organisations réunissent les chevaliers de la plume et du micro pour des thématiques du genre. Le CICR a formé pour lui, plusieurs centaines de personnes sur ces mêmes notions notamment les porteurs d’armes de toutes les tendances. ACP/Gabriel kashugushu/kms