Les miliciens mai-mai présents dans les périphéries du lac Edouard se livrent à la chasse des hippopotames depuis leur installation dans la contrée. Le constat a été fait à marge de l’atélier de sensibilisation des bénéficiaires du projet LEAF II au lac Edouard, une activité qui a réuni à Kyavinyonge le lundi dernier une centaine des participants venus de quatre coins de la province du Nord-Kivu.
Ces groupes armés actifs dans le périmètre sur le rivage austral du lac Edouard sont auteurs des actes que condamne la loi sur la protection des écosystèmes. Cet activisme des rebelles est dénoncé par la société civile locale et les pécheurs qui déplorent l’instauration d’une taxe de dix mille (10.000 Fc) francs congolais par pêcheur et par semaine pour avoir accès aux eaux du lac sans être inquiété. Cette façon de faire de ces inciviques handicape les activités quotidiennes des pêcheurs qui craignent pour sécurité. Ils lancent un appel au gouverneur congolais pour anéantir ces groupes armés qui sement terreur et désolation sur le lac Edouard et ses périphéries.
Notez en passant que le multinational de gestion intégré des pêcheries et des ressources en eau des lacs Edouard et Albert en sigle LEAF II, a été conçu et crée par la volonté politique des gouvernements de la RDC et par l’Ouganda sous la coordination du programme d’action subsidiaire des lacs équatoriaux du Nil.
A l’occasion, le Coordonnateur national du projet LEAF II a appelé la population et tous les acteurs intervenant dans le domaine de la pêche de s’approprier ce projet initié par le gouvernement.
Pour le Conseiller du Ministère Provincial de l’Agriculture, pêche, élévage et développement durable, il est temps que la population utilise rationnellement le lac en disant non aux pratiques illicite de pêche.
Retenez que les villes de Butembo-Beni, les territoires de Beni et Lubero, les secteurs et les chefferies que comptent Lubero et Beni que les acteurs de la société et autres venus de la province ont été représentés à ses assises.
ACP/SAAMBILI/kms